Le Journal de Montreal - Weekend

L’ABOUTISSEM­ENT D’UN RÊVE !

- MARIE-HÉLÈNE GOULET Agence QMI

Il y a trois ans, lorsque nous l’avons croisé pour la première fois sur le plateau de tournage de Pour Sarah, il était déjà évident qu’avec ses bouclettes blondes, son sourire charmant et son attitude extrêmemen­t sympathiqu­e, le jeune acteur irait loin. Le Beauceron l’a prouvé depuis grâce à son talent, qu’il ne cesse de développer. Félix-Antoine, depuis Pour Sarah, vous avez enchaîné les rôles à la télévision. Comment avez-vous vécu ce tourbillon ?

La boule de neige a grossi rapidement, mais c’est tellement exaltant de vivre de ce métier ! Être comédien est un rêve que je caresse depuis que j’ai six ans. Quand je visite des écoles primaires, je dis souvent aux jeunes que ce métier est comme l’amour : « Quand ça va bien, c’est la meilleure chose au monde, mais quand personne ne t’appelle, c’est la pire chose qui peut t’arriver. »

Avez-vous déjà vécu une période creuse ?

J’ai fêté le cinquième anniversai­re de ma sortie de l’école de théâtre en juin dernier. Pendant la première année et demie, j’ai travaillé dans un bar et dans un restaurant médiéval avant de vivre de mon art. Je suis conscient que c’est peu comparé à bien d’autres, mais ça m’a permis de mordre à pleines dents dans l’aventure de Pour Sarah.

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu à cette période ?

Avant même que je gradue, j’ai signé avec mon agent, qui m’a dit : « Maintenant, l’important, ce n’est pas tant que tu décroches des rôles, mais plutôt que tu fasses bonne impression partout où tu passeras. » C’est ce que je m’efforce de faire.

Vous dites que vous aviez six ans lorsque le rêve d’être comédien vous a saisi. Dans quelles circonstan­ces ?

C’est à cet âge que j’ai vu Jackie Chan pour la première fois à la télévision. J’ai alors dit à mes parents que c’est ce que je ferais aussi dans la vie, et jamais ils n’ont mis mon rêve en doute. C’est fabuleux, parce que même s’ils n’avaient aucun accès au métier en tant que physiothér­apeute et pharmacien­ne, ils n’ont pas essayé d’encadrer mes aspiration­s ou de me mettre des balises. Ils m’ont fait confiance, à moi, mais aussi à mon destin, qui leur a prouvé à maintes reprises que ce rêve pouvait se réaliser.

Vous n’avez pas mis de côté votre passion pour les cascades pour autant, non ?

J’ai suivi quelques sessions de cours avec le coordonnat­eur de cascades Jean Frenette. Je veux continuer à apprendre en suivant le programme d’entraîneme­nt de DynamO Théâtre, une compagnie qui se spécialise dans le jeu physique. L’Échappée, lundi 20 h, à TVA. La malédictio­n de Jonathan Plourde, lundi 21 h, à Super Écran. Victor Lessard 2, offert en exclusivit­é sur Club illico.

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