Le Journal de Montreal - Weekend

LE CALME AVANT LA TEMPÊTE

À quelques semaines de relancer la grosse machine de The Tea Party, le chanteur et guitariste Jeff Martin amène sa voix, ses guitares et quelques machines pour cinq concerts intimistes au Québec.

- YVES LECLERC Le Journal de Québec yves.leclerc @quebecorme­dia.com

« C’est le calme avant la tempête », a-t-il laissé tomber, lors d’un entretien téléphoniq­ue.

Avec un nouvel album presque complété et une série de spectacles à l’agenda, The Tea Party sera très actif en 2019.

Le simple Black River, lancé le 9 novembre dernier, connaît un succès inattendu. Cette nouvelle pièce est devenue virale dans les radios canadienne­s de type « Active Rock » et « Mainstream Rock ».

« Black River est le titre qui a été le plus ajouté, durant sa première semaine, à la rotation musicale de ces stations de radio. Nous sommes un peu dépassés par ce succès. On ne s’attendait pas du tout à ça », a fait remarquer Jeff Martin, à l’aube d’une série de cinq concerts à Sherbrooke, Saint-Casimir, Drummondvi­lle, Jonquière et Québec, entre le 6 et le 10 décembre.

Un succès qui lui rappelle un passage du texte du personnage de Michael Corleone, interprété par Al Pacino dans le troisième volet du Parrain.

Une phrase où le parrain réalise qu’il sera impossible de quitter ce mode de vie.

« Juste au moment où je croyais que c’était maintenant du passé, on m’y ramène à nouveau », a-t-il lancé en riant, paraphrasa­nt l’acteur américain.

INTIMISTE

Jeff Martin se produit en solo depuis plusieurs années. Une carrière qui connaît beaucoup de succès en Australie où il habite depuis 2018.

« The Tea Party est une sorte de monstre énorme. Mes aventures en solo me permettent d’être plus près du public. C’est plus intime et je peux amener les gens, émotionnel­lement, au coeur de mes chansons. Ce qui est plus difficile à faire avec The Tea Party. J’ai le meilleur des deux mondes et je ne peux absolument pas me plaindre », a-t-il dit.

Le chanteur-guitariste précise qu’il y a beaucoup de son dans ses spectacles en solo.

« Il y a, avec ma façon de jouer de la guitare acoustique 12 cordes, avec différents types d’accordemen­t et des boucles de batterie enregistré­es lors d’un voyage au Maroc, avec de vrais musiciens, beaucoup de son. Ça ne se compare pas, bien sûr, à ce que je fais sur scène avec Jeff Burrows et Stuart Chatwood », a-t-il précisé.

Ces spectacles permettent au musicien de dévoiler une autre facette de sa personnali­té.

« Je laisse entrer les gens dans mon univers et je raconte des histoires. Ce qui est difficile à faire avec The Tea Party devant des milliers de personnes. C’est très différent. J’amène le public en voyage avec moi et c’est une montagne russe d’émotions », a-t-il mentionné.

Jeff Martin joue du matériel solo, reprend aussi certaines pièces de The Tea Party et des titres de son EP Stars in the

Sand que l’on peut se procurer lors de ses spectacles.

« Il y a des incontourn­ables que je dois jouer. Si je ne les fais pas, les gens vont être déçus, mais entre ces chansons, je peux aller un peu où je veux. Les concerts changent tous les soirs », a-t-il fait savoir. Quatre des cinq chansons de Stars in

the Sand ont été écrites à la suite d’un séjour au Maroc il y a quelques années.

« J’ai travaillé avec des musiciens là-bas. J’ai ramené beaucoup d’enregistre­ments dans mon studio en Australie et j’ai écrit des chansons autour de ça. Ce disque est très représenta­tif de ce que sont mes spectacles en solo », a-t-il mentionné. Jeff Martin sera en spectacle au bar Le Magog à Sherbrooke (6 décembre), à la Taverne Saint-Casimir (7 décembre), à La Sainte Paix à Drummondvi­lle (8 décembre), à la salle Le 4 Barils à Jonquière (9 décembre) et à l’Anti Bar & Spectacles à Québec (10 décembre).

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