Le Journal de Montreal - Weekend
L’ENTRAIDE TATOUÉE SUR LE COEUR
Cet automne, à Du coeur et des
bras, sur la chaîne CASA, de généreux motards sont venus prêter main-forte à l’équipe afin de contribuer à la vie de gens qui en ont besoin. Parmi eux, Thierry Carries, alias Waterflow, qui a fait de l’entraide une véritable mission de vie.
En tant que membre des Hilarious Riders, vous avez participé à Du coeur et des bras. Comment cette aventure a-t-elle débuté ?
L’équipe recherchait des clubs de moto qui se démarquent par leur implication sociale, et elle nous a contactés. Comme la cause rejoignait nos valeurs et notre manière de faire, nous avons accepté. Elle porte un beau message d’entraide, et c’est ce qui me plaît. Chaque fois, les gens nous ont reçus à bras ouverts, et c’était agréable de partager ces moments avec eux.
Même si vous faites partie d’un club de motards, vous semblez loin de l’image du dur à cuire !
En fait, le monde des motocyclistes est généralement très positif. Avec les Hilarious Riders, nous avons créé un club qui prône des valeurs liées à la famille, au partage, à l’entraide. Nous posons des gestes concrets pour aider les gens.
Pouvez-vous nous donner un exemple des missions que les Hilarious Riders ont remplies ?
Nous en avons fait, des choses ! Nous avons, entre autres, assuré la sécurité pour la Marche contre les cancers des femmes ; soutenu Héma-Québec avec Sang pour sang, une opération visant à contrer l’anémie falciforme. Nous avons nos petits lutins. Durant le temps des Fêtes, nous apportons des cadeaux aux enfants défavorisés. Récemment, nous avons fait la distribution d’effets scolaires à la rentrée. Une équipe a travaillé à reconstruire une école à Haïti et à soutenir les orphelinats. Elle a même apporté du matériel médical pour approvisionner des cliniques sur place.
Que vous apporte cet engagement ?
C’est un beau legs pour moi, mais aussi pour ma famille. J’ai deux filles de 8 et 10 ans. Récemment, nous sommes allés porter des vêtements à des femmes dans un refuge. Ça me rend fier de constater que j’ai transmis quelque chose à mes filles et à notre société.