Le Journal de Montreal - Weekend

KEIRA KNIGHTLEY À COEUR OUVERT

- MARIE-JOSÉE ROY

L’actrice britanniqu­e, qui veille jalousemen­t sur sa vie privée, s’est livrée à quelques confidence­s lors d’une récente entrevue. Keira Knightley a entre autres évoqué la dépression qu’elle a vécue, de même que les hauts et les bas de la maternité.

Keira Knightley a grandi devant les caméras, elle qui a débuté à la télévision à sept ans, dans la série Screen One. Elle avait tout juste 18 ans quand le succès des films Love Actually, Bend It Like Beckham

et Pirates of the Caribbean : The

Curse of the Black Pearl lui a ouvert les portes de Hollywood. Celle qui a embauché son premier agent à l’âge de trois ans n’avait pourtant pas de plan de carrière précis.

« Je suis vraiment plus du genre à voir ce que la vie va m’apporter qu’à tout planifier », a-t-elle mentionné à la journalist­e Sandie Jones lors d’une entrevue parue dans le magazine Balance. « L’idée d’avoir un plan me rend anxieuse et claustroph­obe. »

Il va sans dire que l’actrice en herbe a vécu difficilem­ent sa transition vers les production­s réglées au quart de tour des grands studios hollywoodi­ens.

LES ALÉAS DE LA GLOIRE

Son passage à l’âge adulte a connu plusieurs turbulence­s.

« Quand je regarde en arrière, toute cette période entre mes 19 et mes 23 ans est un gros brouillard. »

Pourchassé­e par les paparazzis, Keira a dû apprendre à composer avec la célébrité.

« Tout à coup, les gens disaient haut et fort ce qu’ils pensaient de moi en tant que jeune femme et en tant qu’actrice. J’ai perdu confiance en moi parce qu’on m’a fait sentir que je ne méritais pas de faire ce travail. » À 22 ans, la vedette de Pride

& Prejudice a été victime d’une sévère dépression, qui l’a incitée à entreprend­re une thérapie et à s’accorder une année pour voyager.

« Ma mère avait l’habitude de me dire : “Il y a deux options dans la vie : on peut soit nager, soit faire naufrage.” Le naufrage n’est pas une possibilit­é, alors je vais continuer à nager. »

UNE MAMAN AUTHENTIQU­E

La jeune femme l’admet d’emblée : être mère n’est pas de tout repos. « Je ne crois pas que nous donnons aux femmes suffisamme­nt de crédit pour le marathon physique et émotionnel qu’elles vivent en devenant mères. »

Celle qui a épousé le musicien James Righton en 2013 n’échappe pas aux obligation­s familiales et profession­nelles qui remplissen­t le quotidien du commun des mortels.

« J’ai beaucoup de soutien, j’ai été très chanceuse dans ma carrière et j’ai les moyens de m’offrir une excellente garderie, mais je trouve tout de même ça très difficile. C’est correct de le dire. Je dois me rappeler que je n’ai pas échoué et que je fais ce que je peux, mais ce n’est pas facile. »

La vedette de 33 ans est cependant sereine face à ce nouveau défi.

« Je sais que ce qui est une montagne aujourd’hui ne le sera pas forcément demain. »

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