Le Journal de Montreal - Weekend

JOËLLE LANCTÔT ET SES 2 CHIENS

Découvrez les deux fidèles compagnons de Joëlle Lanctôt : Georges, 10 ans, et Belle, 9 ans. Deux petits chiens fort différents, mais tout aussi adorables.

- ANNIE ROSS Vétérinair­e Collaborat­ion spéciale

1 Quelle est la raison qui vous a poussé à avoir ces deux chiens chez vous ?

Je voulais un animal de compagnie. J’avais toujours eu des chats, mais mon conjoint de l’époque était allergique à eux. J’ai fait des recherches pour un chien et j’ai eu un coup de foudre pour Georges, qui avait alors trois mois. Il était d’une beauté ! Un chien ne m’a pas suffi et j’en ai voulu deux. Comme des enfants. Je voulais acheter un chien à mon chien. (rires) J’ai trouvé Belle, qui avait huit mois, sur un site d’annonces. Un deuxième coup de coeur.

2 Pourquoi êtes-vous plus « chat » ou « chien » ?

L’interactio­n avec un chien est tellement plus élaborée. Aujourd’hui je ne me verrais plus sans un chien. J’aime encore beaucoup les chats, mais je dirais que le rapport avec les chiens, pour moi, c’est à un autre niveau !

3 Comment décrire en quelques phrases la personnali­té de vos deux chiens ?

Georges est particulie­r. C’est un petit chien qui se plaît à dominer tout le parc à chiens ! Il est dominant. Il est super intelligen­t et c’est un petit rusé. On dirait parfois qu’il n’est pas un chien, mais un petit humain… Belle fait vraiment « chien ». Elle est très colleuse et affectueus­e, vraiment sociale et hyper docile. Elle aime beaucoup les gens. Même les étrangers. C’est vraiment « un bon chien », avec un bon tempéramen­t, très facile !

4 Racontez-nous un fait cocasse ou inusité concernant Georges.

C’est mon Houdini. Quand il était jeune, on le mettait dans sa cage quand on partait, mais lui, rapidement, il a été capable de sortir de sa cage. Au début, quand je revenais, je le retrouvais libre dans la maison. Vers la fin, je n’avais même pas le temps d’enfiler mes souliers pour partir qu’il avait déjà défait le loquet. Encore aujourd’hui, il se sauve dès qu’il le peut et qu’on ne le regarde pas. Chez mes parents, même si c’est clôturé, il réussit à se sauver. On doit parfois aller sonner chez les voisins – les parents de Vanille, leur chien – pour le récupérer. Eh oui ! Il y va pour voir son amie Vanille !

5 Racontez-nous un fait particulie­r concernant Belle.

Elle a dû être amputée de sa patte avant gauche récemment. On a découvert qu’elle avait un cancer. Elle s’est mise à boiter du jour au lendemain. L’amputation était la seule solution pour tenter, potentiell­ement, de la guérir. Malheureus­ement, le pronostic est resté incertain. Elle reçoit maintenant un traitement oral de chimiothér­apie. Heureuseme­nt, elle va très bien actuelleme­nt et sa joie de vivre est toujours présente.

6 Qu’auriez-vous aimé savoir avant d’obtenir vos chiens ?

Que c’est beaucoup de frais à prévoir. Après ma séparation, j’ai gardé les chiens. Je me suis retrouvée seule à payer pour eux. Des fois, on s’embarque avec un chien de façon impulsive et on ne pense pas toujours à l’aspect financier de la chose, surtout en cas de problèmes ou d’urgences.

7 Qui s’occupe d’eux lorsque vous devez partir ?

Ils se font garder chez leurs « grands-parents » ! Quand je leur dis qu’on s’en va là-bas, ils capotent ! C’est Noël à l’année pour eux, là-bas.

8 En quoi Belle peut être une source d’inspiratio­n pour vous ?

C’est particulie­r une amputation pour un animal, car ils n’ont pas la notion de leur image corporelle ni l’aspect psychologi­que de la perte d’un membre. C’est fascinant de voir la vitesse à laquelle Belle s’est remise de son amputation.

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