Le Journal de Montreal - Weekend

MARTIN ROUETTE DE RETOUR AU PETIT ÉCRAN

Dix-huit ans après avoir fait sa marque dans la toute première cuvée de Star Académie, Martin Rouette roule toujours sa bosse dans le monde artistique. Récemment, les grands l’ont reconnu dans District 31, tandis que les plus jeunes l’entendent régulière

- MARIE-HÉLÈNE GOULET Agence QMI

Martin, les téléspecta­teurs vous ont vu jouer un père qui enlevait ses enfants dans District 31. Comment avez-vous obtenu ce rôle ?

Juste avant la pandémie, j’ai suivi un atelier de jeu avec le comédien Jean-Pierre Bergeron. Cette expérience donnait une vitrine pour se faire voir de la directrice de casting Lucie Robitaille, qui travaille, entre autres, pour District 31. Elle a été contente de ce que j’ai fait et, quelques mois plus tard, j’ai eu le bonheur de me faire offrir ce rôle.

Étiez-vous un fan de la série ?

Oui, je suis un grand fan ! J’ai embarqué un an et demi en retard, puis j’ai dévoré les épisodes l’un après l’autre jusqu’à ce que je sois à jour. C’était assez surréalist­e, pour un accro de la série comme moi, de me retrouver dans la salle d’interrogat­oire de District 31 ! Lorsque je me suis préparé pour mes scènes, je pouvais même entendre dans ma tête les voix de Patrick Bissonnett­e et Florence Guindon (Vincent-Guillaume Otis et Catherine Proulx-Lemay, NDLR) me répondre, tellement je suis habitué à les voir au petit écran.

Récemment, on vous a vu dans plusieurs spectacles musicaux, dont Footloose .Maisà quand remonte votre dernier rôle à la télévision ?

Ça fait longtemps ! Rien ne s’est vraiment passé depuis mes trois saisons dans Virginie ,de2004à 2007. Il faut dire que j’ai vécu un véritable rendez-vous manqué en 2012 avec une série de courts métrages dans lesquels j’avais obtenu le rôle principal, et qui étaient réalisés tour à tour par Patrick Huard, Érik Canuel et Patrick Senécal. Sur les traces de la fusion » était un hybride entre la fiction d’action et la promotion, mais quand est survenue une grosse tuerie aux États-Unis, le client a décidé de se retirer du projet, car il y avait des échanges de coups de feu dans l’histoire. Ç’aurait été une belle carte de visite pour moi.

Espérez-vous que l’effet

District 31 fera mousser votre carrière à la télévision ?

C’est en jouant dans la quotidienn­e qu’on mesure à quel point elle est écoutée ! Tout le monde m’en parle, des voisins me disent : « Comme ça, tu enlèves des enfants ? » J’espère donc que ça me permettra d’auditionne­r pour d’autres rôles. En attendant, je gagne ma vie en doublage. C’est heureux, car ce métier me permet de jouer pratiqueme­nt tous les jours.

Quels sont vos mandats importants en doublage ?

Je ne peux pas trop en dire, mais je viens de terminer un film de Disney et j’en suis très fier. Je participe aussi à la très belle série animée Romy et Bou, en plus d’interpréte­r Perlin dans Passe-Partout. Étant de la génération Passe-Partout, c’est touchant pour moi de travailler sur cette émission si précieuse de notre univers télévisuel.

District 31 sera de retour à l’automne, à Radio-Canada. Passe-Partout, du lundi au jeudi à 18 h, à Télé-Québec. Romy et Bou, du lundi au vendredi à 6 h 30, à Radio-Canada.

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