Le Journal de Montreal - Weekend
UN PREMIER ROMAN RÉUSSI
Queenie, qui raconte les déboires amoureux d’une jeune femme de couleur au caractère bien trempé, fait partie des incontournables du printemps.
En Grande-Bretagne, ce livre a suscité un véritable engouement. Il a même remporté le Prix du meilleur premier roman et le Prix du livre de l’année 2020 aux British Book Awards. Non sans raison, d’ailleurs. Car avec la Queenie du titre, une Londonienne d’origine jamaïcaine qui n’a vraiment pas la langue dans sa poche, il est assez difficile de s’ennuyer !
Ceci étant, on n’aurait pas pu tomber à pire moment de sa vie. En plus d’avoir des problèmes de santé d’ordre gynécologique, Queenie n’en mène en effet pas large sur le plan amoureux : à cause de leurs disputes incessantes, l’homme avec lequel elle espérait bientôt pouvoir se marier, acheter une jolie maison et fonder une famille a récemment exigé un break de trois mois. Ce qui, pour Queenie, sera presque synonyme de fin du monde.
LA REINE DES GAFFES
Queenie a deux choses pour elle : son incroyable sens de l’humour et de vraies copines toujours prêtes à l’écouter et à la soutenir – leurs conversations, qui apparaissent sous forme de bulles textos, sont du reste assez amusantes à suivre ! Mais ça ne sera pas suffisant pour l’empêcher de sombrer et de se perdre dans les relations d’un soir, qui seront toutes plus désastreuses les unes que les autres. Notamment à cause des stéréotypes racistes, qui ont la couenne dure.
En ce sens, Queenie n’a rien à voir avec le célèbre Journal de Bridget Jones .Une bonne chose, car, même si on est tout de même dans la chick lit, ce roman a beaucoup plus à offrir.