Le Journal de Montreal - Weekend

CLARA LUCIANI EST MAINTENANT PLUS DISCO ET BOOGIE

Déjà que son album précédent – Sainte-Victoire (2018) – déménageai­t pas mal, via son hit incontourn­able La Grenade ,la sensation pop en rajoute avec ce nouvel album encore plus dansant.

- ANDRÉ PÉLOQUIN journaldem­ontreal.com andre.peloquin @quebecorme­dia.com

DAFT LUCIANI

À l’image du fameux Random Access Memories de Daft Punk, Coeur est aussi une lettre d’amour aux sons qui animaient les planchers de danse des années 70 et 80 : le disco sous plusieurs de ses déclinaiso­ns (dont l’italo), l’électro et la pop. Les fans d’Abba, de Diana Ross, voire des Québécois de Trans-X, seront donc en terrain connu. Précisons toutefois que Luciani ne se contente pas de faire dans la nostalgie crasse. Oh que non !

L’auteure-compositri­ce-interprète et son entourage (dont les producteur­s house français Breakbot et Yuksek) font en sorte que le tout demeure délicieuse­ment de son temps.

DES MOTS QUI DANSENT

Alors que le cliché voulant que la pop repose essentiell­ement sur des textes bébêtes s’estompe, Clara Luciani enterre ici ce lieu commun

– et rassure ses fans de la première heure par la même occasion – en conservant sa plume aiguisée malgré ce changement de cap musical.

En entrevue, la principale intéressée – et parolière pour Julien Clerc sur son plus récent album – dit s’être notamment inspiré de Marcia Baïla des Rita Mitsouko (un hit qui aborde le cancer après tout !) et autres bijoux pop aux strophes sombres pour Coeur et ça s’entend. Respire encore, une chanson faisant autant référence aux relations toxiques qu’au « retour à la vie » post confinemen­t, s’avère particuliè­rement habile.

L’été s’annonce de plus en plus dansant, bref.

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