Le Journal de Montreal - Weekend
THINGVELLIR
2 à 5 joueurs 10 ans + 45 minutes 23,99 $
Pour combattre le dragon Fafnir, le roi du royaume des nains monte un bataillon. Ça, c’est la prémisse du très bon Nidavellir, un jeu de collection de cartes qui est beau et efficace. Dans Nidavellir, on joue sur deux âges composés chacun de quatre manches. Au cours de celles-ci, avec des mises un peu comme des enchères, les joueurs recrutent des nains de chacune des trois tavernes afin de constituer leur armée et chacune des cinq familles de nains leur fait marquer des points de manière différente. À mesure que leur collection se bonifie, ils vont également pouvoir recruter des héros qui vont leur conférer des pouvoirs ou leur donner plus de points. Thingvellir introduit un nouveau lieu, le campement. Pour pouvoir y piocher des artéfacts ou encore des mercenaires, il faudra avoir fait la mise la plus haute de la taverne. Et les mercenaires sont intéressants puisqu’ils offrent la possibilité de les jouer sur deux familles de nains plutôt qu’une seule comme ceux du jeu de base.
On a donc plus de choix et ça augmente la stratégie puisqu’il ne faut pas uniquement tenir compte des auberges dans ses mises, mais aussi du campement. Parce qu’il faut savoir que le joueur qui a la plus haute mise sur une auberge peut choisir en premier. Qui plus est, les mercenaires ne sont pas immédiatement intégrés à l’armée. Ils le sont seulement à la fin d’un âge. Quant aux artéfacts, ils octroient des pouvoirs à leur détenteur ou leur permettent de récolter des points en fin de partie.
En fin de compte, on a un jeu plutôt simple qui devient beaucoup plus profond et stratégique.
De plus, l’extension ajoute de nouveaux héros qui viennent interagir avec les nouvelles cartes de l’extension.
Les extensions ne sont pas toujours nécessaires, mais celle-ci apporte vraiment un plus. Cela dit, il est conseillé de jouer plusieurs parties au jeu de base pour bien maîtriser le concept avant d’intégrer Thingvellir.