Le Journal de Montreal - Weekend
LE RÊVE DE JOANIE GOYETTE
La chanteuse Joanie Goyette, révélée à Star Académie en 2009, vit un moment charnière de sa carrière depuis qu’elle pousse la note dans le spectacle Kooza du Cirque du Soleil.
Cette production vitaminée et haute en couleur est de retour au Vieux-Port de Montréal pour son 15e anniversaire et Joanie est la seule Québécoise parmi la troupe aux multiples talents venus des quatre coins du monde.
La jeune femme originaire de Saint-Tite, en Mauricie, a hérité en 2019 du rôle de la chanteuse soul dans Kooza.
Elle a commencé cette aventure hors du commun en Espagne, mais, neuf mois plus tard, elle devait se résoudre, comme le reste des artistes, à se mettre sur pause, la COVID-19 ayant semé la dévastation dans le monde du spectacle.
NOMADE DANS L’ÂME
Revenant de la République dominicaine où Kooza a suscité les applaudissements, Joanie vit de grands moments, surtout quand il est question de chanter à la maison.
« Je suis vraiment contente, excitée, émue en même temps. C’est comme un rêve de pouvoir performer à la maison », a dit Joanie en entrevue.
Elle chante dans tous les numéros, s’adaptant à ce qui se produit sur scène. Il n’y a donc pas vraiment de routine.
« On est toujours sur le qui-vive, on commence à chanter quand le saut est complété, par exemple, ce qui fait qu’on doit constamment s’ajuster et être prêts. Ça rend le travail encore plus excitant. Il y a toujours quelque chose de nouveau », a-t-elle ajouté, disant que comme beaucoup de spectateurs, l’autre chanteuse et les six musiciens qui sont à ses côtés sont « stressés » lors de chaque prestation, eux qui sont perchés au haut de la scène pour ne rien manquer du spectacle.
« C’est difficile, c’est stressant, car on les connaît et ce sont nos amis. On est avec eux pour chaque saut », a dit Joanie, parlant d’un esprit de communauté qu’elle apprécie particulièrement.
La troupe profite de chaque journée de repos pour faire des activités et visiter les villes. Dans le cas de cet arrêt à Montréal, Joanie a bien l’intention de profiter de chaque moment pour voir son monde. Car, après, le train Kooza va repartir en grand et la mener ailleurs sur le continent et dans le monde.
« Je suis une nomade dans l’âme et cette vie me va. J’adore voyager, alors pouvoir me promener avec la musique, c’est le meilleur des deux mondes », a complété la jeune femme qui a commencé à chanter à la fin de l’adolescence.