Le Journal de Montreal - Weekend
DE VRAIS CHAMPIONS INSPIRANTS !
Un jeune pianiste prometteur voit sa vie bouleversée par un terrible accident… Comment pourra-t-il se remettre de la perte de son bras droit ? L’auteur Jocelyn Boisvert présente une série où brille la résilience, avec une touche d’humour et de sport.
La ligue des (pas si) champions, c’est un titre intéressant !
En fait, c’est parce que c’est l’histoire d’un jeune qui n’est pas du tout intéressé par le sport, mais qui finit par s’y tourner… Basile est un virtuose du piano qui déménage avec ses parents en ville pour aller à une école spécialisée en musique. Cependant, une grosse tragédie survient : il tombe dans la rue et un char lui passe sur le bras ! Il est donc amputé d’un bras. Pour lui, sa vie est carrément gâchée… Puis, en allant au parc, Basile rencontre trois jeunes qui jouent au soccer. Ils deviennent inséparables et décident de s’inscrire dans la Ligue des petits champions, mais ils récoltent les pires joueurs de la ligue.
Les thématiques de la résilience et de la persévérance y sont mises à l’avant-plan.
Oui, mais c’est beaucoup une célébration de l’amitié, aussi. Le sport y est vu comme une manière de s’armer contre les malheurs de la vie…
Était-ce un désir, pour vous, d’avoir un personnage principal qui doit apprendre à vivre avec une différence ?
Depuis que j’écris, j’ai toujours une espèce d’affection particulière pour les « déglingués » de la vie. J’ai fait une série de bande dessinée qui s’appelle Mort et déterré. C’est l’histoire d’un zombie qui est gentil et on s’attache à lui, même s’il ne sent pas bon et qu’il est dégueulasse ! Mon coeur va vers ces gens-là, car ce sont des personnes qui doivent relever des défis incroyables. De voir qu’ils relèvent ces défis, c’est quelque chose qui m’émeut énormément. De surpasser son handicap ou ses faiblesses, pour devenir la personne qu’on voudrait être.
Dans un autre style complètement différent, vous signez également la série jeunesse Même pas peur.
J’avais envie d’avoir une collection de dix romans d’horreur, une collection d’anthologie où chaque histoire est complète en soi. Je voyais un peu ça comme le Creepshow ,oùun squelette fait une présentation plutôt drôle de l’histoire qui sera racontée. C’était mon idée idéale pour une collection d’horreur. Avec Même pas
peur, je vais assez loin dans l’horreur, mais d’avoir un présentateur ainsi, ça permet de dédramatiser et de dire qu’avoir peur en lisant un livre, c’est agréable !