Le Journal de Montreal - Weekend
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Cocorico/Les gars faut qu’on se parle
C’est bien connu, la sexualité des uns n’est pas la même que celle des unes. Et c’est très bien comme ça, sinon ce serait bien ennuyant. Mais comme chante Stromae dans sa chanson Papaoutai ,onsait comment faire des bébés, mais personne ne sait comment faire des papas, et nous échouons souvent lorsque vient le moment de « passer à l’acte ». Alors, le journaliste et animateur Mikaël Bergeron a décidé de prendre la chose en main et de nous offrir un vibrant et joyeux plaidoyer en faveur d’une masculinité assumée et respectueuse de la nécessaire égalité entre hommes et femmes. Se défendant de vouloir faire la morale aux gars, il aborde avec franchise et conviction les questions entourant le comportement souvent erratique, voire grossier, des hommes face à leur partenaire féminin. Et s’il y avait autant de masculinités qu’il y a d’hommes ? demande-t-il.
Un endroit familier
Tristan Malavoy, romancier, poète, journaliste a de quoi être fier. Son grand-père, André Malavoy, qui jadis animait une agence de voyages, dans le centre-ville de Montréal, avait fait la résistance en France durant la Deuxième Guerre mondiale. Aucune médaille ne le soulignait dans sa vitrine, mais ça se savait dans la communauté artistique. Tristan Malavoy n’échappe pas à son destin chargé de tant d’histoires, et, à la manière d’une heureuse thérapie, il nous brosse le portrait de trois personnages clés qui l’ont façonné. Avec cet ouvrage, Tristan Malavoy nous démontre que « la littérature, la musique, l’art sous toutes ses formes, sont un fil qui même durant les temps les plus troublés continue de tisser l’humanité entre les êtres, et de rappeler que malgré le cycle des violences et des intolérances, le beau existe ».