Le Journal de Montreal - Weekend
BENOIT DUTRIZAC
DÉBUT DES FRANCS-TIREURS
Il y a 25 ans, en 1998, les trois premiers animateurs de l’émission Les Francs-tireurs, Laurent Saulnier, Benoît Dutrizac et Richard Martineau, s’apprêtaient à animer ce magazine mordant sans se douter qu’il allait devenir l’émission phare de Télé-Québec jusqu’en 2020. Avec le caractère fougueux qu’on lui connaît, Benoît aura la chance d’y réaliser d’innombrables entrevues et… quelques frasques.
L’ÉTUDIANT
Une photo prise lors d’un tournage étudiant en 1984. Benoît, 23 ans, était déjà, depuis quelques années, critique au magazine consacré à la musique, Québec Rock. C’était trois ans avant la publication de son premier roman Une photo vaut mille morts. Le jeune homme fera des études universitaires en cinéma et en journalisme.
CONVICTIONS
Ilyadéjà20ans, Richard Martineau et Benoît Dutrizac participaient à l’immense défilé de la fierté gaie en 2003, dans les rues de Montréal, vêtus en pape, afin de dénoncer l’hypocrisie de l’Église catholique face au mariage gai. Les Francs-tireurs remportaient cette année-là un deuxième prix Gémeaux pour la meilleure animation d’un magazine socioculturel.
ÉLECTRON LIBRE
L’animateur, remercié des Francstireurs en 2005 pour ses propos incendiaires, prenait un nouveau départ au Journal du midi de TQS (Noovo) en 2006, puis il se joignait à l’équipe du 98,5 l’année suivante, à la barre de l’émission du midi, remplaçant Gilles Proulx. L’insoumis restera au 98,5 durant près de dix ans avant d’être… remercié. Il était depuis retourné aux Francs-tireurs !
PROLIFIQUE AUTEUR
Photo prise par un ami (Benoit Richard) en 1988. Benoît Dutrizac écrivait à l’époque son roman Kafka Kalmar : une crucifiction ,publié l’année suivante. Il sortira un autre roman deux ans plus tard, Sarah la givrée . Il publiera plusieurs romans, recueils et essais au fil de sa carrière, en plus de collaborer à des scénarios de films.