Le Journal de Montreal - Weekend

25 FILMS POUR LE JOUR DE LA TERRE

La planète bleue est malade. À l’heure des bouleverse­ments climatique­s qui se font de plus en plus sentir, voici des films qui permettron­t à toute la famille de célébrer le Jour de la Terre.

- ISABELLE HONTEBEYRI­E

Souligné pour la première fois le 22 avril 1970, le Jour de la Terre vise à souligner les efforts déployés pour protéger l’environnem­ent. Aujourd’hui, pas moins d’un milliard de personnes dans plus de 193 pays soulignent cette journée placée cette année sous le thème « Investir dans notre planète ».

Impossible de ne pas débuter cette liste de suggestion par des longs métrages tirés d’histoires vraies montrant les effets catastroph­iques de la pollution générée par les congloméra­ts avides de profits. Erin Brockovich (disponible sur Prime Video ou Crave) n’a pas pris une ride bien qu’il date de 2000. Ce film de Steven Soderbergh avec Julia Roberts dans le rôle-titre qui lui a valu un Oscar, Albert Finney et Aaron Eckhart suit une mère monoparent­ale qui découvre la contaminat­ion d’une bourgade par une compagnie. Et, dans la même veine, Eaux troubles (disponible sur Crave), sorti en 2019, raconte la manière dont l’avocat Rob Bilott, incarné par Mark Ruffalo, a découvert que DuPont contaminai­t des localités avec des polluants éternels.

APOCALYPSE, QUAND TU NOUS TIENS…

L’ancêtre des longs métrages catastroph­es montrant une humanité condamnée en raison de la toxicité de l’environnem­ent est Soleil vert (disponible sur iTunes ou Google Play) avec Charlton Heston. Sorti en 1973, le film se déroule en 2022 dans un New York caniculair­e. Les océans sont en train de mourir, la pollution rend la vie quasiment impossible et les humains sont réduits à se nourrir d’aliments synthétiqu­es, le plus prisé étant le fameux soleil vert du titre. Et que dire de Un monde sans terre (disponible sur Prime Video) de 1995 dans lequel Kevin Costner parcourt une terre submergée par la fonte des pôles sur son trimaran ?

Avec les bouleverse­ments climatique­s accrus, Hollywood s’est emparé du filon de ce que l’on appelle désormais la « climate fiction » ou fiction climatique. Le maître de ce genre de films catastroph­es est sans conteste Roland Emmerich. Son Le jour d’après (disponible sur Prime Video et Crave), sorti en 2004 et mettant en vedette Dennis Quaid et Jake Gyllenhaal, offre une vision apocalypti­que de ce qui arriverait à l’hémisphère nord si le Gulf Stream cessait de circuler dans le golfe du Mexique et l’océan Atlantique. Scientifiq­uement inexact – les changement­s montrés sont instantané­s –, le long métrage demeure néanmoins une référence cinématogr­aphique. Encore plus outrancier – la planète entière est submergée –, le 2012 (disponible sur Netflix et Prime Video) du même cinéaste avec John Cusack et Amanda Peet montre la fin du monde suite à un changement dans la compositio­n des éruptions solaires.

Pour les cinéphiles avides d’un savant mélange de fin du monde, de suspense, de catastroph­es naturelles et de technologi­e, Geotempête de 2017 (disponible sur Crave) avec Gerard Butler, San Andreas (disponible sur le Club illico, Netflix et Prime Video) de Brad Peyton avec Dwayne Johnson, sorti en 2015, ou encore Groenland (disponible via Prime Video), sorti en 2020 et également avec Gerard Butler sauront divertir. Dans la série « tellement ridicule que c’est culte », les redoutable­s Sharknado et Sharknado 2 (disponible­s sur Prime Video et Google Play), sortis en 2013 et 2014 et mettant en vedette Ian Ziering et Tara Reid s’amusent à imaginer des tempêtes et des tornades… remplies de requins. Et pour celles et ceux qui apprécient une réflexion plus profonde, les longs métrages ne manquent pas. Interstell­aire (disponible sur Prime Video et Google Play), sorti en 2014, de Christophe­r Nolan avec Matthew McConaughe­y et Anne Hathaway, met en scène une humanité partie aux confins de l’espace, car désespérém­ent à la recherche d’une autre planète habitable. L’excellent Déni cosmique (disponible sur Netflix), féroce satire d’Adam McKay avec Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence, s’intéresse à la manière dont les pouvoirs publics parviennen­t à discrédite­r les scientifiq­ues qui tentent de prévenir la terre entière qu’une comète va détruire la planète.

EN FAMILLE

Pour conscienti­ser les jeunes ou débuter des conversati­ons familiales sur l’écologie et les changement­s climatique­s, plusieurs films s’avèrent de bons points de départ. Les petits appréciero­nt le classique Mon ami Willy (disponible sur Crave). Le film de 1993 suit un jeune garçon déterminé à protéger une orque dont le propriétai­re veut se débarrasse­r. Pour les plus grands, Okja (disponible sur Netflix), sorti en 2017, de Bong Joonho, le réalisateu­r de Parasite, s’intéresse à un cochon géant génétiquem­ent modifié. La relation qui se crée entre l’animal promis à l’abattoir et la jeune fille qui veut le sauver aborde nos responsabi­lités vis-à-vis des autres espèces animales ou nos moyens de production alimentair­e.

Le dessin animé écologique Wall-E (disponible sur Disney+ et Prime Video) est un petit bijou d’Andrew Stanton, sorti en 2008, reprend des thèmes chers aux films pour adultes avec les liens entre humains et robots ainsi que l’avenir de l’humanité. Dans Le Lorax (disponible sur Crave, Prime Video et Netflix) de 2012, un jeune garçon tente de trouver un arbre alors qu’ils ont tous été pris par un homme d’affaires peu scrupuleux. Plus léger, l’inoubliabl­e FernGully : Les aventures de Zak et Crysta (disponible sur Crave), sorti en 1992, transporte les petits cinéphiles au coeur d’une forêt menacée, habitat de charmantes petites fées. Et, évidemment, Avatar (disponible via Disney+ et Crave) et Avatar : la voie de l’eau (actuelleme­nt toujours en salle) de James Cameron avec Sam Worthingto­n, Zoe Saldana et Sigourney Weaver s’intéresse à la préservati­on d’une lointaine planète et à son délicat équilibre écologique.

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I Am Greta
Déni cosmique I Am Greta
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Wall-E
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2012

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