SIROP D’ÉRABLE ET SORTIE À LA CABANE : 3 CHOSES À SAVOIR

Soixante-dix pour cent, c’est ce que représente la part de sirop d’érable produite au Québec dans la production mondiale. Mais pour continuer à en produire et à en consommer, les érablières doivent respecter les règles de l’industrie. Les connaissez-vous ?

PRÉSERVER LES ÉRABLES ET LA RÉCOLTE DE LA SÈVE

Certaines règles existent pour préserver la production de sève des érables, notamment en évitant que les arbres soient endommagés. Par exemple, l’entaillage, qui consiste à faire une blessure dans l’aubier, est encadré. Les érablières doivent installer leurs chalumeaux une seule fois par année, entre le 1er janvier et le 30 avril. L’entaillage est aussi limité aux arbres qui ont atteint une certaine taille.

D’autres règles visent à protéger l’écorce des arbres. Les érablières doivent installer, maintenir et retirer le système de récolte de la sève de manière prudente. Elles ne peuvent pas enlever, arracher ou endommager l’écorce de l’érable au cours de ces activités.

GARE AU GASPILLAGE !

Tout au long du processus, les érablières doivent faire attention et éviter tout gaspillage. Cette précaution s’applique de la récolte de la sève à sa transformation en produits comme le sirop d’érable.

Résultat : un maximum de produits sucrés peut être créé au grand bonheur des palais sucrés. Parlant de consommation, saviez-vous que les Québécoises et les Québécois consomment environ 1,4 kg de sirop d’érable par personne chaque année ?

PRODUITS DE L’ÉRABLE GARANTIS !

Vous n’avez pas encore eu la chance d’aller à la cabane à sucre ? Ne vous en faites pas : il vous reste encore du temps pour profiter des produits de l’érable.

Chaque année, du 15 février au 31 mai, les cabanes à sucre n’ont pas le droit de vous servir des produits de remplacement de l’érable qui ne proviennent pas exclusivement de la sève d’érable. En d’autres mots : tout est fait légalement pour que vous puissiez vous régaler !