Le Journal de Montreal - Weekend
LE RÉVEIL PRINTANIER DE LA RIVIÈRE DU NORD
Sur l’autoroute des Laurentides, en arrivant à Saint-Jérôme, nombreux sont ceux qui passent tout droit sans savoir que des sentiers longent la rivière et mènent à des chutes pittoresques.
Cet endroit facile d’accès, c’est le parc régional de la Rivière-du-Nord. En marchant puis en faisant une halte ici et là aux abords des eaux vives, on a cette agréable sensation d’assister au retour du printemps. Quand la rivière est gonflée par la fonte des neiges, le coup d’oeil est saisissant.
LES CHUTES WILSON
Une des particularités du parc régional, c’est l’accès à plusieurs sentiers pédestres en toute saison. La plupart finissent par mener à la rivière, souvent sous des pins majestueux.
Le sentier des Pins justement passe au pied des chutes Wilson, l’attrait le plus populaire des lieux. Autrefois, les habitués disaient qu’après les chutes Niagara et les chutes Montmorency, c’était les plus belles au pays, mentionne-t-on dans l’historique du parc.
L’affirmation étonne un peu aujourd’hui, mais cet engouement dans la région s’explique en grande partie par sa proximité. On s’y rend en vingt minutes à peine.
LE SENTIER DES ARTS
En se rendant vers les chutes, il vaut la peine de faire un détour par le Sentier des arts, un tronçon de 200 mètres agrémenté de sept sculptures en bois de rivage, créées par Michel Giroux de Saint-Jérôme.
Ces oeuvres inusitées illustrent plusieurs personnages, dont le frère Marie-Victorin avec un bûcheron. Le célèbre botaniste, qui s’est initié à la connaissance des plantes à SaintJérôme, venait alors de découvrir la fleur de l’ail sauvage, identifiée par l’homme des bois.
Le long du sentier se trouve également la reproduction d’une draisine. Le wagon léger, conçu pour la surveillance et l’entretien des voies ferrées, rappelle la proximité du parc linéaire Le P’tit Train du Nord.
D’AUTRES ATTRAITS
Tout près du chalet d’accueil, le Pavillon Marie-Victorin, le sentier Le Colvert fait le tour d’un étang fréquenté justement par beaucoup de canards colverts. Le trajet communique avec une passerelle traversant un marais.
Un des plaisirs du parc, c’est aussi de pique-niquer. À deux pas du chalet d’accueil, un abri communautaire comprend plusieurs tables. Il y en a également un peu partout le long de la rivière, ce qui est plutôt rare.