LE MEILLEUR DES DEUX MONDES

Ayant grandi auprès d’une mère choriste à l’Opéra de Montréal, Éric Paulhus a baigné dans les arts dès son jeune âge. Depuis l’enfance, celui qui incarne le capitaine von Trapp dans la comédie musicale La mélodie du bonheur et Me Janson dans Indéfendable chante et joue.

Éric, participer à La mélodie du bonheur, est-ce une source de grand plaisir pour vous ?

Vraiment ! C’est un projet qui appelle le bonheur et que tout le monde connaît. Nous sommes 35 sur scène : 25 acteurs et chanteurs, mais aussi 10 musiciens. C’est une grosse production.

Ce projet nous a permis de découvrir que vous chantez !

C’est quelque chose que je n’ai jamais beaucoup mis de l’avant. Pourtant, c’est le chant qui m’a amené au théâtre. Enfant, j’ai fait partie des Petits Chanteurs de Laval, avec Gregory Charles, pendant trois ans, avant de déménager. Ç’a été des années importantes dans ma vie.

Puisque votre mère était choriste, avez-vous grandi dans les coulisses ?

À huit ans, je me suis retrouvé figurant à l’Opéra de Montréal parce qu’on cherchait des enfants. J’ai été choriste dans Manon Lescault ,de Puccini. Ç’a été ma première expérience de scène professionnelle.

Quels sont vos projets ?

Je serai de retour dans la saison 2 d’Indéfendable. C’est un beau rôle. Je reçois beaucoup de commentaires de gens qui me disent qu’ils me haïssent... Je n’avais jamais incarné un personnage détestable comme celui-là, et c’est très agréable !

Ce rôle vous permet de tremper dans une carrière qui aurait pu être la vôtre !

Oui. Quand on est jeune et qu’on veut aller en droit, on ne sait pas vraiment ce que c’est. On idéalise la profession, en raison des films mettant en vedette des avocats. Plaider, c’est du théâtre, c’est du spectacle. C’est peutêtre cela qui me parlait, au fond... À titre d’acteur, j’ai le meilleur des deux mondes.

La mélodie du bonheur sera à l’affiche à la Salle Albert-Rousseau, à Québec, dès le 4 août

Éric Paulhus