Le Journal de Montreal - Weekend
DÉCONNECTER EN RETRAITE SILENCIEUSE
ETX DAILY UP | Depuis quelque temps, on peut voir sur les réseaux sociaux des influenceurs faire la promotion de « retraites silencieuses ». Aux antipodes du luxe et de l’agitation, ces séjours sont loin d’être anodins. La parole est complètement interdite. L’objectif ? Se concentrer sur soi-même, méditer, réfléchir et surtout, se déconnecter de tout.
Se taire pour retrouver la paix et la tranquillité. C’est la règle d’or de ces retraites silencieuses qu’on effectue seul dans des lieux calmes, voire isolés, pendant quelques jours ou plusieurs semaines. On abandonne donc les téléphones, les réseaux sociaux, et le portable, afin de se recentrer sur soi-même, se rééquilibrer et tenter de redonner du sens à sa vie.
Sur TikTok, l’engouement est plus que palpable. Le mot-clic #silentretreat dépasse les 400 000 vues.
DEPUIS LA COVID-19
Bien loin des chambres luxueuses, le décor des retraites est presque rustique et les personnes qui y participent viennent à la recherche de la guérison intérieure. Surtout depuis la COVID-19.
« Le confinement a permis l’essor du développement personnel, ce qui a incité les gens à se recentrer sur euxmêmes », explique Jeanne Lehmann, fondatrice de Silence, qui a organisé plusieurs retraites depuis sa création en 2019.
Depuis, les retraites silencieuses sont devenues le séjour phare du bien-être, et sont assez relayées par les réseaux sociaux. Une visibilité efficace qui permet aux compagnies de retraites d’attirer des curieux.
Dans le cas du compte Instagram de la retraite Silence, qui réunit presque 13 000 abonnés, des témoignages de personnes qui ont participé au séjour sont relayés ainsi que des aperçus des activités.
Pour Guillaume Charroin, fondateur de la retraite Clairière et Canopée, cette expérience est bénéfique, tout particulièrement pour des personnes ayant vécu des événements tragiques, ou qui viennent lutter contre des dépendances.