Le Journal de Montreal - Weekend

SERGE DENONCOURT

- AGNÈS GAUDET agnes.gaudet @quebecorme­dia.com

Chaque semaine dans son cahier Weekend, Le Journal vous présente des moments marquants de la carrière d’un artiste ainsi que quelques photos souvenirs.

Serge Denoncourt signe avec passion la mise en scène de la comédie musicale Hair, montée à Broadway en 1968 et jouée partout dans le monde depuis plus de 50 ans : contrecult­ure hippie et révolution sexuelle, gros succès musicaux comme Aquarius et Let the sunshine In, chorégraph­ies. Par Juste pour rire. Dès le 16 juin au Théâtre StDenis. Voir hahaha.com.

Le metteur en scène est très présent partout en France avec Je vais t’aimer, grande comédie musicale sur la vie et l’oeuvre du monstre sacré Michel Sardou, 25 chansons revisitées en suivant l’histoire de six amis. Aussi, le spectacle Bernadette de Lourdes (la jeune fille qui voyait la Vierge Marie) créé à Lourdes qui reprend à Paris, puis en tournée internatio­nale.

Le metteur en scène travaille aussi sur le mégaprojet Hommage aux héros sur le débarqueme­nt de Normandie, dont on soulignera le 80e anniversai­re en 2024.

Serge est régulièrem­ent l’un des panélistes de l’émission Le monde à l’envers, animée par Stéphan Bureau. Les vendredis 20 h à TVA.

BOURREAU DE TRAVAIL

Honoré à l’occasion de la Soirée des Masques en 1994, le premier gala de remises de prix de l’histoire du théâtre au Québec. Ce gala a été annulé en 2008. Serge Denoncourt a jusqu’à présent signé quelques 110 mises en scène, souvent à raison de quatre ou cinq par année ! Il a été plusieurs fois récompensé.

JUSQU’EN ÉCOSSE

Photo publiée en 2012 alors que Serge Denoncourt revenait d’Édimbourg en Écosse où il avait monté la pièce Les bellessoeu­rs de Michel Tremblay dans sa version en anglais, The Guid Sisters. Un gros succès et des éloges pour le metteur en scène qui avait beaucoup aimé travailler avec des « actrices écossaises absolument formidable­s ».

DU SANG NEUF

Serge Denoncourt alors qu’il montait In Extremis au Théâtre de Quatsous, en 1987. Diplômé en option théâtre au cégep Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse quatre ans plus tôt, il n’avait que 25 ans. C’était la première fois qu’un théâtre institutio­nnel faisait appel à un si jeune metteur scène pour une telle pièce qui traite de tentative de viol.

JEUNE FONDATEUR ET DIRECTEUR

En 1989, Serge Denoncourt, qui avait cinq ans auparavant cofondé la compagnie de théâtre Opsis (à

22 ans), en était le directeur artistique. Il montait alors la pièce Possibilit­és, dirigeant six acteurs qui jouaient 38 rôles sur scène. « Il ne faut s’attendre à rien en allant voir cette pièce », disait-il avec la franchise qu’on lui connaît.

EN ENTREVUE

Le beau Serge, alors qu’il remontait Il Campiello de Goldoni en 2010, pièce qui avait été un gros succès de son théâtre l’Opsis, 20 ans plus tôt.

« Le monde s’écroule en ce moment et on fait la fête comme si de rien n’était », confiait-il alors partageant les préoccupat­ions du dramaturge vénitien. C’était il y a13ans.

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