Le Journal de Montreal - Weekend

RIEN COMME LA FAMILLE POUR MARIE-THÉRÈSE FORTIN

- MICHÈLE LEMIEUX

Après une année particuliè­rement chargée, Marie-Thérèse Fortin a priorisé la vie familiale. Avec son amoureux, la comédienne a eu l’occasion de décrocher, mais surtout de renouer avec les membres de sa famille et de sa belle-famille qui habitent Québec. À l’instar de Judith, son personnage dans Les moments parfaits, elle a savouré pleinement ces instants bénis auprès de ceux qu’elle aime.

Marie-Thérèse, que peux-tu nous dire au sujet de la dernière saison des Moments parfaits ?

C’était une fin annoncée, car on savait que c’était la dernière année. Quand on sait que quelque chose se termine, c’est comme si les liens se resserraie­nt et que les choses s’intensifia­ient. Comme si on voulait donner encore plus d’importance à ce moment qui tire à sa fin. On sent que Judith, mon personnage, veut maximiser le temps qui reste. Elle n’usera pas son divan ! Elle veut faire plein de choses, en profiter au maximum, savourer chaque moment pour que ce soit inoubliabl­e. Denis (Bernard) et moi-même avons tourné toutes nos scènes ensemble dans la maison. Pendant une semaine, nous étions toujours ensemble. Ç’a été intense. Nous étions presque à huis clos. C’était plein d’émotions, de fous rires et de moments partagés. Nos personnage­s forment un couple fondateur dans la série. C’est papa et maman. Tout ce qui touche les enfants leur importe.

La famille demeure un thème récurrent, qu’on a surexploit­é, mais qui reste toujours d’actualité, n’est-ce pas ?

Oui, parce que c’est fondamenta­l. Si quelqu’un nous parle de son père, de sa mère ou de sa belle-soeur, la conversati­on démarre. Tout le monde a quelque chose à dire, à raconter, que ce soit une anecdote ou une particular­ité d’un membre de la famille. C’est un sujet qui touche tout le monde.

As-tu d’autres projets qui se greffent aux Moments parfaits ?

Cette année, je fais beaucoup de théâtre. En novembre, je vais jouer pour les étudiants au Théâtre DenisePell­etier dans une pièce qui porte sur Louis XIV, Molière et Lully, et qui s’appelle Le roi danse. Cet automne, je reprends la tournée de Verdict. Nous irons à Amqui, dans le Bas-SaintLaure­nt et sur la Côte-Nord. C’est beaucoup de déplacemen­ts, de répétition­s et de représenta­tions. Jusqu’en janvier, je serai assez occupée. Par la suite, ça se calmera un peu.

Avant de poursuivre tous tes projets, as-tu eu la possibilit­é de prendre du temps pour toi cet été ?

Oui, il le fallait, car j’ai eu un gros printemps. Pendant l’été, nous avons pris du temps pour nous. Nous sommes allés faire du vélo et nous avons visité la famille. Mon chum est originaire de Québec. Nous avons vu des membres de notre famille que nous ne voyons pas si souvent. Mais surtout, nous avons pris le temps de les voir. Je me suis accordé du temps pour faire des activités avec eux. Nous nous sommes installés deux semaines à Québec et nous avons vu tout le monde.

Marie-Thérèse, tu as affiché ton engagement en portant le t-shirt Mères au front. Explique-nous de quoi il s’agit.

Un groupe d’artistes a décidé de se mobiliser pour Mères au front, dont la mission est de protéger nos enfants et la vie sur Terre face à l’urgence climatique. Les changement­s climatique­s sont visibles et évidents. Les feux qui ont sévi dans le Nord cet été en sont un exemple. Comme les artistes ont un lien avec le public, ils souhaitent être les porte-voix des scientifiq­ues qui sonnent l’alerte. Comme je dis toujours, les gouverneme­nts veulent notre bien… mais ils veulent surtout notre vote. Si nous sommes plusieurs citoyens à leur dire qu’il faut agir, peut-être pourrons-nous faire bouger les choses.

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