Le Journal de Montreal - Weekend
« UN PEU MATANTE ET UN PEU COCHONNE »
– Michelle Desrochers
À 28 ans, Michelle Desrochers assume totalement sa vieille femme intérieure. On fera sa connaissance dans le premier one-woman-show de l’humoriste, qui promet de se dévoiler sous ses différentes facettes, alors qu’elle se dit à la fois « un peu matante et un peu cochonne ».
Certains l’ont connue avec les émissions Big Brother Célébrités (saison 2) et La soirée est encore jeune. D’autres l’ont découverte avec le balado Les Soeurs Boulottes qu’elle anime avec sa frangine Stéphanie. Michelle Desrochers affirme que le commentaire qui lui fait le plus plaisir de se faire lancer, c’est : « Toi, j’aimerais être ton amie. »
« Je crois que mon spectacle Pelote est accidentellement touchant. Le titre est à double sens : il est doux, humble et généreux et a le petit côté croustillant de la laine », explique la jeune femme de 28 ans, qui a troqué un univers littéraire souvent pompeux pour celui de l’humour. « C’est parfois raffiné, parfois non », dit-elle.
Elle décrit son humour comme authentique, pas du tout vulgaire et encore moins choquant ; plutôt ancré dans un imaginaire qui s’est développé au fil de ses réflexions sur tout ce qui l’entoure et sur son monde intérieur.
LA QUÊTE DE L’AMOUR
La recherche d’amour au sens large (la quête de l’amour de soi, l’amour du et pour le public) et le rapport au corps et à la nourriture ; voilà ce dont elle avait envie de parler avec les gens – de tous les âges, de tous les genres et de toutes les nationalités – qui composent son public.
« J’ai travaillé beaucoup le message, celui de ne pas juger les êtres humains selon leur apparence et la forme de leur corps. C’est tellement un sujet complexe, on ne veut surtout pas blesser, même en usant d’autodérision », explique-t-elle.
Son souhait le plus cher ? Que les gens sortent de cette soirée comme s’ils avaient assisté à une grande fête rassembleuse, en ayant ri fort. Puis, quelques jours plus tard, qu’ils aient de belles discussions avec leur entourage. « Qu’ils disent que c’était doux et que ça a fait du bien. »