LA RIVIÈRE MISTASSINI « SI JE M’EN REVIENS PAR CHEZ NOUS, ME FAIS-TU UNE PLACE ? »

Près de la maison de Sara Dufour à Dolbeau, coule la rivière Mistassini. Elle y est aussi pas mal déchaînée, comme près de l’île Talbot, et bordée de roches et d’un mur de ciment ayant servi de plateforme d’inspiration à une chanson que les admirateurs de la Jeannoise connaissent bien.

« C’est ici, dit-elle en pointant l’endroit précis, qu’il y a presque une dizaine d’années j’avais eu l’idée d’une chanson à propos d’une fille qui parle au lac Saint-Jean, qui parle à sa région et qui lui dit : si je m’en reviens par chez nous, me fais-tu une place ? Des années plus tard, en ayant une conversation avec le chanteur de Québec Redneck Bluegrass Project, JP Tremblay, je lui ai dit que j’aimerais ça qu’il m’écrive une toune et je lui ai donné le sujet. Il m’a écrit J’tu due pour caller l’cube .»

Son retour en région, elle dit le devoir à l’arrivée dans sa vie de Gibson, son caniche royal qui fêtera ses 4 ans, en février.

« S’il n’avait pas été là, je ne suis pas sûre que j’aurais eu le courage d’aller m’enfermer toute seule dans le chalet au bout de la rue. »

Ne se voyant pas avoir d’enfants, compte tenu de la vie qu’elle mène, Sara Dufour a décidé à l’automne 2019 d’adopter un chien parce qu’elle sentait « le désir de prendre soin d’un être plus vulnérable que moi ».

Elle ne l’a jamais regretté. « Gibson, il est vraiment important dans ma vie et je le suis dans la sienne. Nous avons nos habitudes dans nos façons de jouer, d’aller se promener. Quand je dois le faire garder à cause de mon travail, je m’ennuie vraiment de mon chien. »