Le Journal de Montreal - Weekend

GUSTAV ET BALTHAZAR, UN DUO INSPIRANT

Ces deux frères âgés de 6 ans forment un duo félin inspirant dans la vie de Jean-Philippe Morasse, mais aussi dans un de ses livres pour enfants, Maman dans les nuages.

- ANNIE ROSS Vétérinair­e Collaborat­ion spéciale

Quelle est la raison qui vous a poussé à avoir ces deux chats ?

Ça ne faisait pas partie des plans d’avoir un chat, mais un jour que nous étions, mon chum et moi, dans un party chez des amis et la voisine d’au-dessus est descendue avec deux chatons dans ses bras pour trouver preneur. Elle les a laissés se promener par terre et ils sont venus directemen­t vers nous. On a décidé de les prendre !

Pourquoi avoir choisi ces noms ?

Balthazar : mon chum adore ce nom et rêvait même d’appeler son enfant ainsi. C’est moi qui lui ai proposé ce nom. C’était mon argument de vente ! (Rire) Gustav : la dame qui était propriétai­re des chatons l’avait nommé Mahler, mais on n’aimait pas ça. En revanche, on a pensé que Gustav serait parfait, en référence au pianiste Gustav Mahler.

Êtes-vous plus « chat » ou « chien » ?

J’ai toujours été un superfan de chiens dans ma vie, mais j’ai découvert les chats avec Gustav et Balthazar. Je suis maintenant un fervent amoureux des chats : l’énergie et l’affection qu’ils donnent. Je suis travailleu­r autonome et je travaille de la maison. Gustav et Baltazar sont avec moi 24 h sur 24. Ils ont complèteme­nt changé l’énergie de l’appartemen­t.

Comment décrire en quelques phrases leurs personnali­tés ?

Jeunes, ils étaient très indépendan­ts, un peu peureux et peu enclins à être avec nous. Avec le temps, ils nous ont accueillis dans leur duo, de façon graduelle. Maintenant, ils dorment avec nous, ils exigent des caresses. Gustav, c’est notre sensible et il est plus affectueux. Balthazar est présent, mais reste un peu plus craintif, plus indépendan­t et aime moins les contacts avec nous. Cependant, il a ce petit rituel : se faire flatter la bedaine chaque matin dans le lit.

Racontez-nous un de leurs mauvais coups.

J’avais caché un de leur jouet, la plume, derrière un miroir. Ils l’ont trouvé et en tirant dessus, ils ont fait basculer le miroir qui a éclaté en mille morceaux au sol entraînant avec lui un pot de change qui devait contenir pas moins de 30 dollars de sous noirs. Quel gâchis !

Quelle est leur activité préférée ?

L’heure du jeu quotidien avec nous. On joue au moins une heure par jour avec eux. On ne veut pas qu’ils s’ennuient. Nous avons plusieurs jeux différents. Leur petit côté sauvage et chasseur ressort ! Ça les allume.

En quoi votre animal peut-il être une source d’inspiratio­n pour vous ?

Les chats m’ont beaucoup inspiré, entre autres, à mettre mes limites et à m’écouter plus, mais ce n’est pas tout. Je me suis inspiré de mes chats comme personnage­s dans mon premier livre illustré, Maman dans les nuages. Ils sont une source d’inspiratio­n quotidienn­e. Quand je suis bloqué dans mon travail, je prends des pauses avec eux, ce qui me permet de me ressourcer et me permet de faire un reset dans ma créativité.

Qui s’occupe de votre animal lorsque vous partez en vacances ?

Caro, notre voisine. Elle vient habiter chez nous et on lui fait tout un setup. On la gâte ! On lui achète du vin pour la semaine et on a Crave et Disney… C’est une bonne entente pour nous et notre gardienne officielle.

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À PROPOS DE JEAN-PHILIPPE MORASSE
Illustrate­ur de métier, il a écrit et illustré Maman dans les nuages et Pas si différents, deux magnifique­s livres pour enfants (Édition les Malins) qui ont été publiés cette année.
■ À PROPOS DE JEAN-PHILIPPE MORASSE Illustrate­ur de métier, il a écrit et illustré Maman dans les nuages et Pas si différents, deux magnifique­s livres pour enfants (Édition les Malins) qui ont été publiés cette année.
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