Le Journal de Montreal - Weekend
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Les visages de l’écoanxiété
Le monde va mal, la planète est en danger, des espèces disparaissent à jamais, les sonneurs d’alerte multiplient les avertissements, sans parler des guerres un peu partout et des pandémies. Personne ne peut prendre toute la cause environnementale sur ses épaules, mais ensemble on peut changer le cours des choses, nous rassure l’auteure. N’empêche, l’accumulation de mauvaises nouvelles joue sur notre moral, allant jusqu’à provoquer ce nouveau mal : l’écoanxiété. Qu’est-ce que je peux faire devant la catastrophe annoncée et l’inaction des principaux pollueurs ? Ce livre se veut une boîte à outils « pour transformer les écoémotions en engagement, sans obligation de performance ni réussite à tout prix ». Car nous sommes ici à la croisée des chemins et nous n’avons pas vraiment le choix, si nous désirons un avenir plus vert et plus juste pour nous et nos enfants.
S’adapter : demain les villes résilientes
Dans le même ordre d’idées, cet essai, écrit par l’ancien maire de Rosemont-La-PetitePatrie, se veut un autre cri d’alarme face à la crise climatique. Croteau fut le premier maire à engager « la bataille de l’environnement sur le front municipal ». Pourquoi les villes et non pas les instances gouvernementales dans la capitale québécoise ? Parce que « les villes assument des responsabilités de plus en plus importantes, elles influencent tous les aspects de nos vies ». Parce que la majorité de la population habite dans des villes et que c’est en transformant nos façons d’habiter nos villes que nous pourrons le mieux lutter contre les changements climatiques. Mais tout cela ne se fait pas en criant « Go ! » malgré la meilleure volonté au monde, il faut compter avec l’intelligence collective qui « consiste à valoriser la diversité des connaissances, des compétences et des idées qui se trouvent dans une collectivité et à organiser cette diversité en un dialogue créatif et productif ».