Le Journal de Montreal - Weekend
LE « CHEMIN DE COMPOSTELLE » DU COSTA RICA
À la recherche d’une idée de voyage sportif à vivre dans la prochaine année ? Si vous êtes randonneur, pourquoi pas le Camino du Costa Rica ?
Il s’agit d’un « chemin de Compostelle » de 280 km qui traverse le Costa Rica d’un océan à l’autre. En route : des forêts tropicales, une faune hallucinante et, surtout, de petites communautés rurales encore très peu visitées. Le Chemin du Costa Rica est le projet d’une association à but non lucratif, Mar a Mar, ayant comme mission le développement rural de ce luxuriant pays d’Amérique centrale. Créé en 2018, le sentier de longue randonnée démarre à Barra de Parismina, sur la côte caraïbe, et se termine à Quepos, devant les rouleaux du Pacifique, près du célèbre parc Manuel Antonio.
NATURE ET CULTURE
Encore très peu emprunté, le parcours a été pensé pour un voyage de 16 jours, selon le site officiel du Camino.
Il traverse de nombreuses forêts tropicales, « forêts de nuages », terres agricoles et territoires aborigènes. Le sentier s’arrête également dans près de 20 communautés isolées, qui ne voient normalement pas passer les nombreux touristes internationaux du pays.
Dans un article de Context, Conchita Espino, directrice générale de Mar a Mar, explique que le trajet du Camino a été pensé en fonction des « communautés qui avaient vraiment besoin d’une nouvelle source de revenus » ainsi que de la protection de la nature.
Tranquillement, de petites structures d’accueil se développent pour les aventuriers le long du chemin : on y trouve de petits lodges deux étoiles, par exemple, ou encore des habitants offrant l’hospitalité ou le couvert pour la nuit.
AVEC OU SANS GUIDE
Il est possible d’entreprendre la randonnée en solo si on est un trekkeur expérimenté (et disposant d’équipement radio), mais des entreprises locales offrent aussi des excursions guidées.
C’est notamment le cas de Urri Trek, qui propose différentes formules avec repas de 16 jours ou moins.
Le Camino du Costa Rica est divisé en étapes et il est composé à la fois de routes rurales et de sentiers en forêt.
Ses créateurs le considèrent comme « difficile » et « intermédiaire » à certains endroits (deux jours dans le premier cas et trois jours dans le second), mais accessible à tous les randonneurs dans sa majorité.
Pour le parcourir en entier, il va sans dire qu’il vaut mieux être un bon marcheur habitué aux longues épopées.