Le Journal de Montreal - Weekend
YVON DESCHAMPS
L’OSSTI DE BON… CHO !
Yvon, entouré de Louise Forestier, Mouffe et Robert Charlebois, lors de la présentation de L’Osstidcho en 1968, spectacle qui allait révolutionner la scène québécoise. Ils étaient jeunes, ils étaient fous et loin de se douter que leur bébé, mise en scène de Paul Buissonneau, allait paver la route à toute une génération d’artistes.
IL Y A PLUS DE 30 ANS
Après plusieurs années d’absence sur scène, Yvon revenait, en 1992, avec un nouveau spectacle, U.S. qu’on s’en va ? Titre toujours très d’actualité aujourd’hui. Les émissions télé qu’il animait à Radio-Canada avaient pris fin, Samedi de rire où on le retrouvait dans la peau de Ti-Blanc Lebrun, complice de Ti-Brun Leblanc (Brathwaite), et la quotidienne CTYVON.
EN PLEINE ACTION !
1968. La carrière solo démarrait en grand. Avec le succès de l’Osstidcho, Yvon se révélait un monologuiste efficace touchant les spectateurs, les faisant même parfois choquer. Il avait fait ses premières armes à La Roulotte de Paul Buissonneau, a accompagné à la batterie Claude Léveillée et fondé avec eux, quatre ans plus tôt, le Théâtre de Quat’sous.
PÈRE BIENVEILLANT
À une autre époque, avec ses deux plus vieilles, Annie et Karine (Sarah est la cadette). Yvon confiera un jour que ses enfants l’auront aidé à vivre, lui qui malgré ses nombreux éclats de rire en public, a toujours le mal de vivre. Aujourd’hui, Judy Richards et lui sont plusieurs fois grands-parents et forment une grande famille unie.
LES COPAINS
Avec Ferland et Charlebois. Ensemble, ils offriront aux côtés de Gilles Vigneault et Claude Léveillée, l’un des spectacles les plus marquants de l’histoire du Québec, 1 fois 5, présenté à Québec le 21 juin et sur le mont Royal à Montréal le 23 juin 1976, pour la fête nationale, devant une foule en délire de 300 000 spectateurs.