Le Journal de Montreal - Weekend

530 EMPLOIS SUPPRIMÉS CHEZ L’ÉDITEUR DE LEAGUE OF LEGENDS

-

L’éditeur de League of Legends, Riot Games, a annoncé la suppressio­n de 530 emplois dans le monde, cette semaine, soit 11 % de ses effectifs, une mesure présentée comme « nécessaire ».

Les licencieme­nts chez Riot, propriété du géant technologi­que chinois Tencent, surviennen­t après une année particuliè­rement difficile dans l’industrie du jeu vidéo, marquée par des réductions d’effectifs.

Riot a développé quelques grands succès, comme les jeux League of Legends et Valorant, mais estime s’être lancé dans trop de projets au cours des dernières années.

« Aujourd’hui, nous sommes une compagnie qui n’a pas de cible assez claire et, pour le dire simplement, nous avons trop de choses en cours », a écrit son PDG, Dylan Jadeja, dans un courriel adressé aux équipes.

« Nos investisse­ments importants n’ont, pour certains, pas payé autant que nous l’attendions. Nos coûts ont atteint un point où ils sont devenus insoutenab­les », s’est-il justifié.

Outre son siège social à Los Angeles, en Californie, la société compte une vingtaine de bureaux partout dans le monde, dont Berlin, Sao Paulo, Séoul et Sydney, pour ne nommer que ceux-là.

SECTEUR EN DIFFICULTÉ

Des milliers de personnes ont déjà perdu leur emploi dans le secteur de la technologi­e au cours des 18 derniers mois, y compris chez les plus grands acteurs des jeux vidéo, comme Electronic Arts, Ubisoft ou encore la plateforme de diffusion en continu Twitch.

League of Legends a connu un succès fulgurant pour devenir l’un des jeux vidéo les plus pratiqués dans le monde, avec des dizaines de millions de personnes assistant aux retransmis­sions en direct des compétitio­ns chaque année.

La société a précisé qu’elle donnerait la priorité aux équipes de League of Legends et d’autres jeux vidéo bénéfician­t de mises à jour fréquentes, tandis que son label Riot Forge serait progressiv­ement supprimé.

Newspapers in French

Newspapers from Canada