Le Journal de Montreal - Weekend

SARAH-JEANNE LABROSSE RACONTE L’ÉPOPÉE NORDIQUE

- MAXIME DEMERS

Ne soyez pas surpris si vous reconnaiss­ez la voix de la narratrice de Kina &Yuk: renards de la banquise. C’est en effet la comédienne et animatrice Sarah-Jeanne Labrosse qui prête sa voix à ce conte animalier familial qui arrive sur nos écrans juste à temps pour la semaine de relâche.

Réalisé par le Français Guillaume Maidatchev­sky (Aïlo : une odyssée en Laponie), et filmé en prises de vue réelles, Kina & Yuk : renards de la banquise relate les aventures d’un vrai couple de renards polaires qui s’apprête à fonder sa famille, sur la banquise du Grand Nord canadien.

Mais la fonte des glaces provoquée par le réchauffem­ent climatique viendra éventuelle­ment séparer les deux renards et les isoler chacun sur un bout de la banquise.

Rencontrée en novembre dernier pendant l’enregistre­ment de la narration du film dans un studio montréalai­s, Sarah-Jeanne Labrosse dit avoir été séduite par ce long métrage à mi-chemin entre le conte familial et le film animalier.

« Ce que j’ai aimé, c’est que c’est très différent de tous les autres films familiaux qui prennent l’affiche au cinéma », souligne la comédienne de 32 ans.

« Ce n’est pas un dessin animé et ce n’est pas un documentai­re non plus. C’est vraiment une histoire qui est racontée, avec du suspense, un côté dramatique et certains enjeux climatique­s. Je trouve ça le fun pour les parents et les enfants de s’installer devant l’écran pour voir autre chose que ce qu’on voit en ce moment. »

« TRÈS PERTINENT »

L’enjeu des changement­s climatique­s est bien entendu au coeur du récit de Kina & Yuk : renards de la banquise. Le scénario – qui a été coécrit par le Québécois Guillaume Lonergan – s’inspire d’une histoire vraie d’un renard polaire qui a été sauvé par des pêcheurs alors qu’il partait à la dérive sur un morceau de banquise.

Sarah-Jeanne Labrosse prévient toutefois que le film « n’est jamais lourd ni moralisate­ur ».

« C’est très pertinent que [le réchauffem­ent climatique] soit l’élément déclencheu­r de l’histoire, observe-t-elle. Mais le film n’essaye pas trop de faire peur aux enfants avec cette réalité-là. On est juste dans les faits. Dans l’Arctique, le réchauffem­ent va deux fois plus vite qu’ailleurs.

« On ne va pas voir ce film-là avec nos enfants pour qu’ils sortent de là avec une mission. Mais c’est le fun si ça soulève des questionne­ments et que ça provoque des discussion­s. »

 ?? ?? Sarah-Jeanne Labrosse
Sarah-Jeanne Labrosse

Newspapers in French

Newspapers from Canada