Le Journal de Montreal - Weekend
UN CONTE ANIMALIER ÉCOLOGIQUE… ET TRÈS MIGNON
À l’approche de la semaine de relâche, pourquoi ne pas se plonger en famille dans une adorable histoire mettant en vedette un couple de renards polaires attendrissant, le tout raconté par Sarah-Jeanne Labrosse ?
Acence QMI
L’idée de base vient du réalisateur Guillaume Maidatchevsky. Ayant lu un article de journal expliquant que des pêcheurs avaient sauvé un renard polaire échoué sur un petit iceberg, le cinéaste a eu envie d’imaginer les circonstances de l’incident et l’ensemble des tribulations du renard.
De fil en aiguille, l’histoire fictive est devenue celle de Kina, la femelle toute blanche et enceinte, et Yuk, son compagnon à la fourrure charbon. Le couple – oui, les renards polaires sont monogames – passe ses journées à jouer sur la banquise, à chasser et à dormir. Jusqu’au jour où Yuk se retrouve sur un morceau d’iceberg à la dérive, les bouleversements climatiques accélérant l’arrivée du printemps et la fonte de la banquise.
Kina, de son côté, est chassée du terrier familial par un renard roux – une autre conséquence de la fonte des glaces. Son périple va la mener jusqu’à
Jack City (dans la réalité Dawson City) où elle se liera d’amitié avec une chienne et où elle devra survivre aux attaques nocturnes des loups avant de parvenir à retrouver le chemin vers son domicile… et vers Yuk.
INFORMATIF
La narration de Sarah-Jeanne Labrosse parvient à être à la fois enthousiaste et informative – on apprend une foule de choses sur la vie polaire – et complète parfaitement les images splendides du réalisateur. Le propos écologique est savamment dosé et alerte efficacement sur les dangers qui menacent la planète.
Parfait pour les enfants (la durée de 80 minutes est d’ailleurs idéale) Kina & Yuk : renards de la banquise est une ode poétique et touchante à un monde malheureusement en voie de disparition.
Kina & Yuk : renards de la banquise a pris l’affiche hier dans les cinémas de la province.