Le Journal de Montreal - Weekend

« JAMAIS AU GRAND JAMAIS ON NE PARTICIPER­AIT À SORTEZ-MOI D’ICI ! »

- SARAH-ÉMILIE NAULT Le Journal de Montréal sarah-emilie.nault @quebecorme­dia.com

On a posé quelques questions au duo comique formé de Jean-Philippe Dion et Alexandre Barrette, qui est de retour à l’animation de Sortez-moi d’ici ! saison 2 : cette émission de téléréalit­é à laquelle « jamais au grand jamais » ils ne participer­aient. Quelles sont les grandes différence­s entre cette saison et la saison 1 ?

Jean-Philippe : « On n’avait pas soupçonné à quel point ce serait chaud et humide dans cette jungle du Panama, qui était d’ailleurs plus sauvage que celle du Costa Rica. Il y avait des singes hurleurs tout le temps, on voyait des crocodiles, il y avait vraiment des animaux partout. » Alexandre : « Le campement est résolument plus hostile et moins cute que l’an dernier où ils avaient une petite rivière pour se baigner et un quai pour prendre du soleil. Là, il y a moins de lumière, c’est plus humide et la jungle est plus intense. »

Le campeur ou la campeuse qui vous a le plus fait rire ?

« Rosalie Vaillancou­rt ! » répondent-ils à l’unisson.

Jean-Philippe : « Les défis d’estimation, pour elle, étaient comme des numéros d’humour en soi. On aurait pu diffuser intégralem­ent ces moments comme des shows d’humour. Elle essayait de nous provoquer, elle nous a lancé des coquerelle­s dessus, il y a eu plein de moments extrêmemen­t drôles. »

Alexandre : « Rosalie, elle est drôle dans ses réactions spontanées comme dans les moments préparés. »

Quelle est la personne qui vous a le plus touchés ?

Jean-Philippe : « Il y a plein de moments et plein de gens, mais pendant l’émission 1, pour moi, c’est Sophie Durocher. Elle m’a vraiment touché quand elle a interpellé son mari et son fils pendant son défi. »

« Dave nous a aussi touchés, car on trouve ça beau, voir un homme de sa stature être aussi fragile et vulnérable à certains moments », ajoutent-ils.

Le défi que vous ne feriez jamais ?

Alexandre : « Le premier, car j’ai le vertige. J’ai eu peur juste de l’animer. Il a fallu que je me parle pour prendre l’ascenseur jusqu’au 53e étage. » Jean-Philippe : « Celui de Dave où il est littéralem­ent enterré vivant avec des serpents. Ses cris de mort pendant ce défi, j’y ai repensé pendant des jours. »

Participer­iez-vous à cette émission ?

« Jamais au grand jamais on ne participer­ait à cette émission ! » lancent-ils en choeur.

Votre plus grande frayeur ?

Alexandre : « J’ai peur de pas mal de choses. Je suis claustroph­obe, j’ai peur des hauteurs et je ne mangerais pas d’animaux bizarres. » Jean-Philippe : « Je trouve ça mieux qu’on ne soit pas assez game pour faire ce genre de défi, car je pense qu’il y a un respect encore plus immense et une réaction aussi de notre part pendant l’émission. J’ai animé des défis avec des hauts le coeur, mais je pense que c’est ce qui fait que l’émission est encore meilleure. »

Votre plus beau souvenir de cette deuxième saison ?

Alexandre : « L’épreuve finale est toujours très touchante, car ça implique une petite rétrospect­ive de chaque campeur. J’aime le fait que c’est une émission qui se prête plus à la chimie et à la solidarité. Il n’y a aucune once de compétitio­n et ils sont démolis quand il y a une éliminatio­n. On est des témoins privilégié­s de beaux moments humains. Chaque départ brise le coeur. » Jean-Philippe : « Le dernier gala de la jungle, quand on annonce qui va gagner, avec la rétrospect­ive de tout ce qu’on a vécu pendant la saison. C’est rare de tourner un projet aussi condensé dans des conditions comme celles-là. C’est toute une aventure de vivre cela ! »

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