Le Journal de Montreal - Weekend

QUAND IL NEIGE DES OIES À BAIE-DU-FEBVRE

Le printemps amène avec lui un des spectacles les plus grandioses de la nature : l’arrivée des oies des neiges par milliers dans les champs de Baie-du-Febvre, à l’est de Sorel-Tracy.

- ALAIN DEMERS Collaborat­ion spéciale alain.demers @quebecorme­dia.com

Leurs envolées suscitent l’admiration. Leurs cris harmonieux sonnent comme de la musique. Les représenta­tions sont continuell­es. Et en plus, c’est gratuit.

POUR BIEN VOIR

Les meilleures places pour y assister se trouvent principale­ment le long de la route 132, à partir de cinq postes d’observatio­n avec stationnem­ent. C’est sans compter la route Janelle, un chemin de gravier menant vers le lac Saint-Pierre.

Les oies des neiges se tiennent dans les champs pour manger les grains laissés au sol après les récoltes de l’automne précédent. Puisqu’il n’y a pas eu beaucoup de neige cet hiver, les champs pourraient ne pas être aussi inondés.

Les oies ont alors tendance à être un peu plus éloignées des postes d’observatio­n, d’où l’utilité d’apporter des jumelles ou une lunette d’approche.

LE MEILLEUR MOMENT

Le pic de la migration se produit habituelle­ment de la fin mars à la miavril. Environ un demi-million d’oies arrivent de la côte atlantique et font une halte à Baie-du-Febvre avant de repartir vers l’Arctique pour nicher.

Pour voir les plus grands rassemblem­ents d’oies, on se parle donc de deux week-ends principale­ment. Mais pour avoir la chance de les admirer et de les entendre, il faut un peu de chance et de patience.

Les bandes d’oiseaux migrateurs sont souvent en mouvement, d’un champ à l’autre ou d’un plan d’eau aux terres agricoles. Il n’est pas rare qu’à partir d’un point d’observatio­n, on ne voit pas beaucoup d’oies alors qu’une heure ou deux plus tard, des voliers d’oies arrivent de partout.

C’est souvent à partir d’une heure avant le coucher du soleil que ça se passe. Le spectacle est alors à son paroxysme.

BON À SAVOIR

Ne vous fiez pas à la températur­e autour de chez vous pour savoir comment vous habiller. Aux abords des champs, avec le vent, c’est frisquet. Des vêtements chauds sont de rigueur.

Au fait, ne manquez pas de vous assurer de la présence des oies avant de partir. C’est plus sûr.

Alain Demers est l’auteur du livre Redécouvri­r le Québec :

101 destinatio­ns, publié aux Éditions du Journal.

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Les oies des neiges mangent les grains laissés au sol après la récolte de l’automne précédent.
 ?? PHOTOSFOUR­NIESPARAND­RÉFALARDEA­U ?? On peut voir les oies à quelques pas de la route 132.
PHOTOSFOUR­NIESPARAND­RÉFALARDEA­U On peut voir les oies à quelques pas de la route 132.
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