Le Journal de Montreal - Weekend
LES 10 PETITES FILLES TERRIFIANTES DES FILMS D’HORREUR
Dans l’imaginaire collectif, une petite fille est forcément mignonne, douce, gentille et souriante. Ce n’est donc pas un hasard si les films d’horreur s’emparent de ces petites poupées inoffensives pour les rendre violentes et donc effrayantes à souhait. Voici les 10 plus terrifiantes… ABIGAIL
Nouvelle version grandement modernisée de La Fille de Dracula ,le classique de 1936, Abigail suit le rapt de la fillette du titre (Alisha Weir), les kidnappeurs s’apercevant que leur victime n’est pas la fille sans défense d’un patron de la pègre. Réalisé par Matt Bettinelli-Olpin, à qui l’on doit notamment V/H/S et Tyler Gillett, connu pour son Frissons de 2022, Abigail prend l’affiche dans les salles de la province le 19 avril prochain.
LES JUMELLES GRADY
Dans son roman Shining : l’enfant lumière (1977), Stephen King dresse le portrait de deux soeurs, âgées de 8 et 10 ans, massacrées par leur père dans l’Hôtel Overlook. Depuis, elles hantent les pièces de l’établissement et ce sera avec elles que le petit Danny Torrance jouera. Au cinéma, Shining : l’enfant lumière (1980) est adapté par Stanley Kubrick qui fait des soeurs Grady des jumelles afin de renforcer le motif du double, présent à travers son long métrage. Et le génial cinéaste a puisé son inspiration visuelle dans la photo Identical Twins, Roselle, N.J., 1966 de Diane Arbus.
REGAN MACNEIL
Tant le roman, paru en 1971, que le film L’exorciste, sorti en 1973, se concentrent sur Regan MacNeil (Linda Blair), une fillette de 12 ans, élevée par Chris MacNeil (Ellen Burstyn), une actrice et mère monoparentale. Sans explication aucune, Regan commence à devenir violente, désinhibée et le père Damien Karras (Jason Miller) réalisera bientôt qu’elle est possédée par le diable. La séance d’exorcisme, devenue culte, montre la petite fille en lévitation au-dessus de son lit, vociférant, vomissant et tournant sa tête à 360 degrés.
SAMARA
Nouvelle version du film japonais de 1998, lui-même adaptation du roman de Kji Suzuki, Le cercle (2002) offre une vision particulièrement horrifique de la petite Samara (Daveigh Chase, en qui les amateurs de séries reconnaîtront la Rhonda Volmer de Mari et Femmes). Cet ange de la mort, aux cheveux noirs, mouillés, et à la peau verdâtre, hante ses victimes. Samara, responsable de la création d’une cassette vidéo mortelle, est dotée de pouvoirs paranormaux qui lui permettent d’implanter des images dans l’esprit de ses victimes.
RHODA
Faut-il voir dans Rhoda (Patty McCormack), fillette sociopathe de La mauvaise graine (1956), une réaction aux débuts des mouvements féministes ou une exploration de l’importance de l’hérédité ? Car la petite Rhoda est une enfant adoptée dont la mère (Nancy Kelly), inquiète de son comportement dérangeant, apprend qu’elle est la fille biologique d’un tueur en série. La mauvaise graine, réalisé par Mervyn LeRoy et présenté comme un suspense psychologique, introduit le visuel d’une fillette angélique — cheveux blonds, frange, tresse et l’air sage — qui se révèle être dangereuse pour les siens.
ALICE
Autre protagoniste, Alice (Paula Sheppard), fillette vedette de Alice, douce Alice, sorti en 1976. Sous couvert d’être un drame policier, le long métrage d’Alfred Sole suit la fillette de 12 ans, élevée par sa mère Catherine (Linda Miller). Dès le début du long métrage, Alice s’avère une enfant détestable, qui n’hésite pas à faire peur à la femme de ménage du prêtre de la paroisse et à voler la poupée de sa soeur cadette Karen (Brooke Shields dans son tout premier rôle au grand écran).