Le Journal de Montreal - Weekend
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Les quatre vérités
Sainte-Foy, 1984. Le retour aux études de la mère de Mireille pousse la famille à adopter une nouvelle vie. À la fois inconsciemment et consciemment, Mireille en veut à sa mère d’être à ce point dévouée à s’épanouir davantage en tant que femme, sur le plan professionnel, même si elle sait que ça fera d’elle une femme forte et inspirante, en fin de compte. Un parfait roman d’ambiance, une ode à l’indépendance, Les quatre vérités se lit d’une traite. C’est le type de roman qu’on a envie de prêter à nos proches, afin qu’ils puissent aussi ressentir les émotions marquantes et importantes qu’il nous a fait vivre.
Louise et les cowboys du Saint-Laurent
De la musique, Louise en mange. Cependant, pour elle, il y a une énorme différence entre composer des chansons dans sa chambre et partager vocalement sa passion avec le reste du monde. Chanter devant un public la terrorise. Un jour, Louise découvre un mystérieux gramophone qui la catapulte en Gaspésie, en 1974 ! Un magnifique roman offrant à ses lecteurs un voyage dans le temps musical dans le Québec des années 1970, Louise et les cowboys du Saint-Laurent est le genre d’histoire qui nous met à coup sûr un sourire aux lèvres. Un code QR à télécharger offre quatre chansons inédites composées et interprétées par l’autrice.
Jelly Bean T.1 : Simplement moi !
Dès ses premiers instants à sa nouvelle école, Jenny doit faire face à des commentaires grossophobes. Le scénario « classique » qui se répète : aucun des deux capitaines ne veut la choisir pour se joindre à son équipe de ballon-chasseur, simplement parce qu’elle est plus ronde que les autres. Qu’à cela ne tienne, Jenny n’a aucunement l’intention de se laisser marcher sur les pieds, même si cela implique de se mettre à dos une partie de l’équipe de basket ! Avec le premier tome de la série Jelly Bean, Marilou Addison présente une histoire pleine d’authenticité, de courage et de moments aussi touchants que drôles et inspirants.
Blast
Quelques semaines avant Noël, au retour de l’école, une fillette découvre sa mère en pleurs, en compagnie de policiers. Son père s’est enlevé la vie, succombant à la douleur que lui infligeait une demande de divorce. N’ayant pas su déceler l’urgence de la situation, la fillette ressent qu’elle n’a pas été à la hauteur. Devenue adolescente, elle se barricade derrière un mur d’indifférence… Mêlant narration et prose poétique, le premier roman de Véronique D’Anjou est percutant. Impossible qu’il laisse un seul de ses lecteurs indifférents. Un immense merci à l’autrice d’avoir osé faire le saut en présentant un premier ouvrage littéraire ! Ses mots sont aussi frappants que beaux et importants.