L’approche prometteuse « Son-rise »
Les parents de Léa ont essayé plusieurs approches depuis sa naissance afin de favoriser le développement de l eur fille. Même si son avenir n’était pas prometteur, le travail qui a été fait l’a amenée plus loin que sa condition le lui permettait initialement.
« Au départ, les pronostics qu’on avait avec Léa, ce n’était pas le fun. C’était un enfant qui ne marcherait pas, qui ne parlerait pas, qui ne mangerait pas toute seule et on a tout dépassé ça. Bien qu’elle ne parle pas encore, elle marche, elle court » , a expliqué le père.
Prendre soin d’une fillette présentant un retard de dé- veloppement demande beaucoup de temps. Mme Robert a décidé de quitter son emploi quand le diagnostic est tombé il y a huit ans. « Personne ne nous a demandé si ça nous tentait d’avoir un enfant différent ou un enf ant qui demande un peu plus d’énergie » , a confié M. Stastny.
Vers les États-Unis
La famille essaie maintenant l’approche Son- Rise, un ensemble de t echniques américaines prometteuses.
« C’est l’approche qui nous a le plus interpellés et qu’on a essayée avec Léa et on voit que ça va bien, a laissé entendre Emmanuelle Robert. On t ravaille beaucoup le contact visuel. Avant, on pouvait dire : re g arde
Un artiste à l’aide
l’avion qui passe et elle ne le regardait pas. Maintenant, elle peut le regarder. »
Le couple se rendra aux États- Unis, à la fin février, pour une semaine de formation avec des professionnels. Au coût de 18 000 $, cette semaine d’enseignement de t echniques d’éducation donne espoir au couple. « Elle nous sur prend souvent, on voit le potentiel. »
Afin de financer la formation, une oeuvre représentant Léa a été créée par l’artiste peintre Joanne St- Cyr.
La toile, offerte en quantité illimitée, est vendue au prix de 80 $. Les profits contribueront directement à aider Léa à déployer ses ailes.