BOZIZÉ PROMET UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE
Des soldats montaient toujours la garde, hier, dans la capitale centrafricaine de Bangui, alors que des rebelles menacent de prendre la ville. Sous la pression des rebelles, le président centrafricain François Bozizé a promis hier un gouvernement d’union nationale et assuré qu’il ne se représenterait pas lors des prochaines élections. Ces promesses ont été accueillies avec prudence par les rebelles du Séléka, désormais maîtres de la majorité du pays après une offensive éclair de trois semaines. Ils ont dit vouloir s’assurer de leur «mise en oeuvre», tout en promettant de la retenue sur le terrain. Un expert militaire estimait d’ailleurs, hier, sous couvert d’anonymat, «peu probables [que] des combats à Bangui» aient lieu. «On est dans une phase plus politique. C’est une sorte de jeu de rôles avant les discussions avec un président qui s’accroche au pouvoir», a-t-il estimé.