Le Journal de Montreal

HEUREUX À PORTLAND

Le fils de Pierre Turgeon, Dominic, a opté pour la WHL plutôt que pour le programme de développem­ent américain

- kevin.dube@quebecorme­dia.com Kevin Dubé

L’attaquant Dominic Turgeon ne regrette pas son choix de s’être joint aux Winterhawk­s de Portland dans la Ligue de l’Ouest (WHL). En plus, ça lui permet de suivre les traces de son père, Pierre.

Turgeon, qui représente l’équipe américaine au Défi mondial des moins de 17 ans, avait le choix entre poursuivre avec le programme de développem­ent américain, ou se joindre aux Winterhawk­s, qui en avaient fait un choix de troisième ronde en 2011.

«J’y ai pensé longtemps, avoue l’attaquant de 16 ans. Je pense que la WHL ressemble un peu plus à la LNH. Mon but est de jouer le plus possible et c’est ce que me permet la WHL.»

Sa décision

Il assure d’ailleurs que son père, qui a évolué pendant deux saisons au niveau junior majeur canadien, avec les Bisons de Granby dans la LHJMQ, ne lui a pas conseillé davantage la Ligue canadienne de hockey que le programme américain.

« Je savais qu’il avait joué au hockey junior. Il m’a toutefois laissé prendre ma décision.»

Le paternel estime quand même que fiston a pris la bonne décision.

«Le fait que ce soit Mike Johnston et Travis Green qui s’occupent de l’organisati­on a influencé son choix. À 16 ans, c’était une belle opportunit­é pour lui. Les Winterhawk­s sont gérés comme un club profession­nel.»

Des ressemblan­ces

Pierre Turgeon, qui assiste aux matchs de son fils depuis le début de la compétitio­n, voit énormément de ressemblan­ces entre le style qu’il pratiquait à l’époque et celui qu’affectionn­e son fils.

Il n’a toutefois pas l’intention de le pousser outre mesure à suivre ses traces.

« Mon père s’est toujours assuré que j’aie du plaisir avant tout. C’est ce que je fais avec Dominic. S’il veut des conseils, je vais lui en donner. Par contre, au bout de la ligne, je veux qu’il ait du plaisir.»

Il assure toutefois que le but ultime de son fils est d’atteindre la Ligue nationale.

«Il aimerait ça. Il n’a que 16 ans. Plus tu avances, plus c’est difficile. Quand tu arrives pour entrer en haut, il y a plusieurs bons joueurs qui se bousculent. Il va essayer de le faire. Je pense qu’il a du potentiel et la chance d’avancer.»

Bon début de tournoi

En deux matchs depuis le début de la compétitio­n, Dominic Turgeon a récolté deux aides. Son père aime ce qu’il voit jusqu’à maintenant.

«Lors du premier match, il a eu besoin d’un peu d’adaptation, mais son deuxième match a bien été. Il joue contre des joueurs de son âge, ça paraît. Dans la WHL, tu joues avec des joueurs de 18, 19 ou 20 ans, il y en a qui sont des hommes.»

Papa espère certaineme­nt que fiston vivra les mêmes émotions qu’il a vécues en 1986. Cette année-là, la première de l’évènement, il avait mené l’équipe Québec vers la victoire en défaisant l’Union soviétique de Sergei Fedorov et d’Alexander Mogilny en finale.

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PHOTO AGENCE QMI, ÉRIC BEAUPRÉ Dominic Turgeon représente l’équipe américaine au Défi mondial des moins de 17 ans.
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Ex-hockeyeur
PIERRE TURGEON Ex-hockeyeur
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