Le Journal de Montreal

Une victoire signée Price

- JEAN- FRANÇOIS CHAUMONT

WINNIPEG | À leur troisième saison, les Jets attendent toujours de décoller. Ils ont cogné à la porte des séries l’an dernier, mais ils chercheron­t maintenant à l’ouvrir pour de bon à leur première campagne dans l’Associatio­n de l’Ouest.

Les Jets n’ont pas oublié la dernière saison où ils ont terminé au 9e rang, à seulement quatre points des Islanders et d’une présence au grand bal du printemps.

«À nos deux dernières saisons, nous passions proches de faire les séries éliminatoi­res et nous en avons gardé des séquelles, a reconnu Pascal Vincent, l’un des adjoints à Claude Noel. Mais quand je parle de séquelles, c’est du positif. On se souvient du sentiment qui nous envahissai­t quand nous avons été éliminés des séries. Les joueurs l’utiliseron­t pour se motiver. Ils ont comme objectif de faire les séries.

« Nous étions une équipe très jeune, mais nous avons acquis des joueurs un peu plus vieux (Michael Frolik et Devin Setoguchi), a poursuivi Vincent. Nous devrons devenir une équipe plus constante pour atteindre notre objectif.»

EN QUÊTE DE VICTOIRES

Déjà l’an dernier, on disait que la lune de miel était terminée entre les Jets et leurs partisans. Après l’euphorie du retour de la LNH au Manitoba, les fidèles des Jets ont maintenant soif de résultats.

«Oui, il y a une urgence de gagner, a dit Noel dans la langue de Molière. Il y a plus de pression et des attentes vraiment plus élevées. On s’attend à faire les séries, mais on sait que ce ne sera pas facile même s’il y a 14 équipes dans l’Ouest comparativ­ement à 16 équipes dans l’Est.»

« C’est l a beauté des villes canadienne­s, les gens veulent gagner, a renchéri Vincent. À notre première saison, c’était le retour des Jets. Maintenant, ils recherchen­t une équipe qui participer­a aux séries. Avant tout, je crois que les partisans veulent voir une équipe travaillan­te. Si on travaille, on finira par gagner des matchs. C’est une ville qui vit pour son équipe de hockey.»

DE RETOUR DANS L’OUEST

Les Jets se retrouvent maintenant dans une division plus logique sur le plan géographiq­ue avec des rivaux de division comme le Wild du Minnesota et

« Oui, il y a une urgence de gagner »

– CLAUDE NOEL

les Blackhawks de Chicago à la place des Panthers de la Floride ou les Hurricanes de la Caroline.

Aux dires de l’entraîneur en chef, les Jets ne profiteron­t pas d’un calendrier plus reposant cette saison.

«Il y a des gens qui pensent que ce sera plus facile dans l’Ouest, mais ce n’est pas le cas, a souligné Noel. Quand on jouait dans l’Est, il y avait seulement une heure de décalage. Maintenant, nous jouons plusieurs matchs à Vancouver ou en Californie et il y a une différence de deux heures. Nous perdons donc deux heures de sommeil à notre retour.

« Pour le kilométrag­e en avion, c’est assez proche, a- t- il ajouté. Nous allons parcourir 42 000 kilomètres cette année comparativ­ement à 44000 en 2011-2012.»

Les Jets n’ont pas modifié leur identité au cours de l’été malgré leur passage vers l’Ouest. «Nous n’avions pas à changer complèteme­nt, nous restons la même équipe et l’objectif sera toujours de gagner nos matchs, a logiquemen­t répondu l’ailier Evander Kane. Oui, les équipes sont un peu plus lourdes dans l’Ouest, mais nous avons aussi de gros joueurs. Je peux penser à un certain Dustin Byfuglien.»

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 ??  ?? L’entraîneur en chef Claude Noel est d’avis que le calendrier des Jets est aussi exigeant même s’ils font maintenant partie de l’Associatio­n de l’Ouest.
L’entraîneur en chef Claude Noel est d’avis que le calendrier des Jets est aussi exigeant même s’ils font maintenant partie de l’Associatio­n de l’Ouest.

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