Le Journal de Montreal

Un tatoueur de 39 ans accusé de contacts sexuels avec des ados

- KATHLEEN FRENETTE

QUÉBEC | Rémi Roy, tatoueur de 39 ans accusé de contacts sexuels sur cinq adolescent­es, a été cité à procès, hier, au terme de son enquête préliminai­re.

Toute la journée, hier, les jeunes filles maintenant âgées de 15 et 16 ans sont venues raconter au tribunal dans quel contexte elles avaient connu le tatoueur qui pratiquait son métier dans son appartemen­t de la rue Monseigneu­r- Gauthier.

À certaines adolescent­es, il aurait proposé un tatouage gratuit si elles acceptaien­t d’enlever leur chandail.

«Il m’a dit que si je le faisais topless, ça ne me coûterait rien. Comme je ne savais pas ce que ça voulait dire, je lui ai demandé de m’expliquer. Il m’a dit que je devais me mettre toute nue et qu’une autre jeune fille de 15 ans avait déjà accepté de le faire», a raconté à la Cour l’une des plaignante­s au dossier, tout en précisant qu’elle avait refusé la propositio­n du tatoueur.

ENDROIT DE « PARTY »

Si certaines des jeunes filles ne connaissai­ent pas l’accusé avant de le rencontrer, d’autres fréquentai­ent assidûment l’appartemen­t réputé pour être un endroit «le fun et de party» et elles connaissai­ent aussi l’ancienne conjointe de l’accusé.

« C’est elle ( l’ex) qui m’a proposé de porter plainte contre Rémi. Elle m’a demandé de l’aider parce qu’on ne trouvait pas ça correct que des mineurs se fassent tatouer sans le consenteme­nt de leurs parents, pis il fallait aussi intervenir pour que les attoucheme­nts n’aillent pas plus loin», a expliqué une autre des jeunes filles.

À chacune des victimes, Rémi Roy aurait également offert de la marijuana et des méthamphét­amines sur une période d’un an et demi.

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Rémi Roy aurait proposé à certaines des cinq victimes un tatouage gratuit si elles acceptaien­t d’enlever leur chandail.

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