Un tatoueur de 39 ans accusé de contacts sexuels avec des ados
QUÉBEC | Rémi Roy, tatoueur de 39 ans accusé de contacts sexuels sur cinq adolescentes, a été cité à procès, hier, au terme de son enquête préliminaire.
Toute la journée, hier, les jeunes filles maintenant âgées de 15 et 16 ans sont venues raconter au tribunal dans quel contexte elles avaient connu le tatoueur qui pratiquait son métier dans son appartement de la rue Monseigneur- Gauthier.
À certaines adolescentes, il aurait proposé un tatouage gratuit si elles acceptaient d’enlever leur chandail.
«Il m’a dit que si je le faisais topless, ça ne me coûterait rien. Comme je ne savais pas ce que ça voulait dire, je lui ai demandé de m’expliquer. Il m’a dit que je devais me mettre toute nue et qu’une autre jeune fille de 15 ans avait déjà accepté de le faire», a raconté à la Cour l’une des plaignantes au dossier, tout en précisant qu’elle avait refusé la proposition du tatoueur.
ENDROIT DE « PARTY »
Si certaines des jeunes filles ne connaissaient pas l’accusé avant de le rencontrer, d’autres fréquentaient assidûment l’appartement réputé pour être un endroit «le fun et de party» et elles connaissaient aussi l’ancienne conjointe de l’accusé.
« C’est elle ( l’ex) qui m’a proposé de porter plainte contre Rémi. Elle m’a demandé de l’aider parce qu’on ne trouvait pas ça correct que des mineurs se fassent tatouer sans le consentement de leurs parents, pis il fallait aussi intervenir pour que les attouchements n’aillent pas plus loin», a expliqué une autre des jeunes filles.
À chacune des victimes, Rémi Roy aurait également offert de la marijuana et des méthamphétamines sur une période d’un an et demi.