Le Journal de Montreal

Leblanc y croit

- Bruce Garrioch

PHOENIX | Vous pouvez sortir l’homme d’Ottawa, mais vous ne pouvez sortir Ottawa de l’homme.

Quand Anthony LeBlanc, qui a longtemps vécu dans la capitale fédérale, est sorti de son bureau de Glendale, en banlieue de Phoenix, par une journée ensoleillé­e typique du désert de l’Arizona, la première chose dont il voulait discuter était les déboires des Sénateurs d’Ottawa.

Oui, Leblanc est le président des Coyotes de Phoenix, mais une partie de son coeur est toujours à Ottawa, là où il possède une maison et où il a été durant 20 ans un détenteur d’abonnement de saison des Sénateurs.

«Je suis encore un grand partisan des Sénateurs, surtout qu’ils affrontent durant ce voyage nos rivaux de section, mais qu’est-ce qui leur arrive?» s’est interrogé LeBlanc, sur le ton d’un commentate­ur à la radio.

UN HOMME PERSÉVÉRAN­T

Après avoir tenté d’acquérir les Coyotes durant quatre ans – avec différents hommes d’affaires – LeBlanc a finalement vu son travail porter ses fruits quand le groupe Renaissanc­e Sports & Entertainm­ent a mis la main sur l’équipe en juillet.

Ancien dirigeant chez Research in Motion, sa persévéran­ce a rapporté.

«Je suis un Canadien, alors j’ai cru pendant des années que le hockey ne pouvait pas fonctionne­r dans le désert, a-t-il admis. Nous sommes optimistes. Notre groupe est celui que ça prenait afin que ça marche.

«Pourquoi sommes-nous optimistes? Si vous regardez les 10 dernières années à Glendale, ils ont souvent eu une horrible équipe sur la glace. Ils n’ont pas fait les séries pendant huit ans. Ça ferait du mal à n’importe quelle équipe. Regardez ce qui s’est produit à Chicago.

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