Le Journal de Montreal

« L’important sera d’être prêt » – MARCEL AUBUT

- SIMON CLICHE

QUÉBEC | Même s’il est resté prudent dans ses commentair­es, Marcel Aubut semble optimiste quant au retour de la LNH à Québec.

L’ex-président des Fleurdelis­és, qui est bien au parfum de ce qui transpire dans les bureaux de la LNH, n’a toutefois jamais dévoilé d’échéance.

« Il y a 15 ans, quand les Nordiques sont partis, M. Bettman avait dit que Québec amenait un aspect culturel à la LNH. C’est donc faux d’affirmer que Gary Bettman ne veut rien savoir de Québec, a- t- il lancé, hier, sur les ondes du FM 93. Il faut donc faire fi des rumeurs. »

TRANSFERT OU EXPANSION

Selon Me Aubut, les Coyotes de Phoenix ne se sont jamais approchés de Québec.

«Vous ne passez jamais à côté de quelque chose qui n’existe pas. La possibilit­é officielle d’avoir un club n’a jamais existé. Il y avait des équipes en difficulté (dont les Coyotes de Phoenix), nous sommes passés près, mais nous n’avons jamais pu dire que nous avons raté notre coup.

«Il y a 30 propriétai­res dans la LNH qui ont décidé de garder les Coyotes à Phoenix. Il y a deux équipes de plus dans l’Est que dans l’Ouest. Un jour, on devra équilibrer la situation. C’est pourquoi on ne pense pas seulement à Québec.»

Aubut a laissé entendre que Québec gagnera des points lorsque le nouveau Colisée sera achevé.

«Dans notre cas, ce qui compte est que la constructi­on du Colisée est en marche. D’autres opportunit­és se présentero­nt.

«On verra plus tard si un club en difficulté est transféré (à Québec) ou si ça arrivera par une expansion. L’important sera d’être prêt lorsque l’occasion se présentera, peu importe la façon.

«Je ne peux pas en dire davantage sur le sujet aujourd’hui.»

JEUX OLYMPIQUES

Par ailleurs, Marcel Aubut est d’avis que le Canada peut encore se payer les Jeux olympiques d’hiver.

Il réfute les allégation­s que les Jeux de Sotchi, à 60 milliards de dollars, seront les plus chers de l’histoire.

«Les 60 milliards serviront à bâtir une société. Ils (les Russes) se servent des Jeux olympiques pour justifier l’érection des autoroutes, d’une piste de Formule 1, des ponts, d’une nouvelle station vacances.

«En bout de ligne, ce sont des Jeux qui se compareron­t à ceux de Turin (en 2006).»

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