Le testament supposément signé par son ex était faux
Une résidente de Châteauguay a échoué dans sa tentative de faire valider un testament de quelques lignes signé du nom de son conjoint de fait décédé en avril 2010. À la lumière de l’expertise d’une graphologue, la Cour supérieure a conclu que le document n’avait pas été rédigé par feu Joshua Thomas et a refusé la requête en homologation présentée par Mellie Smith.
Sur la feuille de papier ligné bleu soumise au tribunal, il était écrit à la main et en anglais : «25 décembre 2009, Châteauguay, en cas de décès, je, Joshua Thomas, lègue la totalité de ce que je possède à Mellie Smith. Signé Joshua Thomas».
DE SA PROPRE FILLE
Mme Smith n’avait pas obtenu ce testament holographe des mains de M. Thomas mais plutôt de sa propre fille. Claudia Stewart soutenait que l’homme l’avait rédigé ce jour de Noël 2009 alors qu’ils étaient ensemble dans la maison, à la suite d’une discussion sur sa succession. M. Thomas souffrait alors du cancer du côlon. Opposé à l’homologation, le fils du défunt, Jason Thomas, a indiqué au tribunal être «absolument certain» que le testament n’était pas de la main de son père. Il a fait témoigner une experte en graphologie, Yolande Gervais, qui a su convaincre le juge Paul Mayer.
La requête en homologation rejetée, Jason Thomas est déclaré le seul héritier de son père.