Héma-Québec lui annonce par erreur qu’elle a la syphilis
Yolanda Oporto-Molina a eu toute une frousse lorsqu’elle a reçu une lettre d’Héma- Québec lui annonçant qu’elle était atteinte de la syphilis. Pour la Longueuilloise d’origine chilienne âgée de 68 ans, qui donne du sang régulièrement depuis 7 ans, c’était impensable.
«J’ai cru que j’allais mourir, que pour moi c’était fini. Je n’ai pas osé le dire à mes enfants. Je n’y croyais pas et j’avais honte. Rien n’avait changé au cours des derniers mois, où aurais-je pu attraper la syphilis? Je ne comprenais rien, mon médecin non plus», raconte-t-elle.
De nouvelles prises De sang
Six semaines plus tard, après avoir passé de nouvelles prises de sang, Mme Oporto-Molina a reçu une deuxième lettre d’Héma- Québec lui annonçant que les résultats de ses tests étaient négatifs et qu’elle n’était pas atteinte de la syphilis.
« Il n’y avait aucune excuse ni explication dans la l ettre. C’est un manque de respect et inhumain, estime la f emme, encore émotive lorsqu’elle raconte son expérience. Pour moi, donner du sang était une façon de redonner à ce pays qui m’a si bien accueillie. Mais cette foi- ci, je ne me suis pas sentie la bienvenue.»
«Tous les dons de sang que nous recevons sont d’abord testés dans nos laboratoires de Montréal et Québec une première fois pour différentes maladies transmissibles par le sang. Les dépistés positifs sont ensuite t estés une deuxième fois au Laboratoire de santé publique du Québec pour éviter les erreurs » , explique le directeur des relations publiques à Héma- Québec, Laurent-Paul Ménard.