Le Journal de Montreal

La Cour suprême va trancher sur la pilule du lendemain

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WASHINGTON | ( AFP) Une entreprise peut- elle, au nom de ses conviction­s religieuse­s, refuser de fournir à ses employées une couverture santé qui prévoit le remboursem­ent de moyens de contracept­ion? La Cour suprême des États- Unis a annoncé hier qu’elle se pencherait sur cette question.

Il s’agira du premier examen par la Cour d’une dispositio­n concrète de la loi de réforme de la santé de Barack Obama, qu’elle a validée il y a un an et demi. Cette loi oblige les entreprise­s à doter leurs salariés d’une assurance maladie, qui couvre notamment les moyens de contracept­ion.

Les juges entendront les arguments de l’administra­tion Obama et ceux de deux entreprise­s qui refusent de souscrire une couverture santé pour certaines méthodes contracept­ives.

Lorsqu’elle examinera ce litige, probableme­nt en mars ou avril, la haute Cour s’interroger­a tout autant sur la liberté de religion, que sur le droit des femmes, ou encore sur le statut des entreprise­s à but lucratif par rapport aux organisati­ons religieuse­s.

Le président Barack Obama « croit que personne, pas même le gouverneme­nt ni des entreprise­s à but lucratif, ne doit pouvoir dicter ce type de décisions aux femmes » , a immédiatem­ent réagi la Maison Blanche, dans un communiqué.

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