Le Journal de Montreal

Aucun sprint par équipe avant les Jeux

- ALAIN BERGERON Agence QMI

Champions du monde au sprint par équipe en 2011, Alex Harvey et Devon Kershaw n’auront plus l’occasion de répéter ensemble avant les Jeux olympiques.

Les deux potes ont déjà statué qu’ils renonceron­t à la seule course du genre en Coupe du monde avant Sotchi. S’élancer dans ce type d’épreuve à Asiago, en Italie, le 22 décembre, coûterait trop de munitions au duo, à moins d’une semaine du début du prestigieu­x Tour de ski.

« Oui, ce serait bien qu’ils fassent au moins une course ensemble, mais on ne peut pas risquer de sacrifier le Tour de ski en raison de l a maladie ou d’un voyage additionne­l qu’entraînera­it cette course » , explique l’entraîneur Louis Bouchard, qui n’a pas eu besoin d’argumenter avec son protégé.

« Cette épreuve est t ellement exigeante», acquiesce Harvey, qui ne croit pas que ça pourrait affecter leur rendement à ce concours aux Jeux.

«À vrai dire, tu ne peux pas vraiment t’entraîner pour ça, dit-il. Généraleme­nt, si tu es dans une bonne journée, tu peux t’en tirer.»

UN BÉMOL AU RELAIS

L’athlète de Saint-Ferréol réattaque à la suite d’une saison marquée de hauts et de bas, en 2012-2013, avec comme principal succès sa troisième place au sprint individuel des championna­ts du monde en Italie. Les effets répétés du décalage horaire lors de son retour pour des épreuves à Québec et Canmore et la dislocatio­n de son épaule droite avant la Coupe du monde de Sotchi ont grevé un hiver irrégulier en résultats.

Des ajustement­s à l’entraîneme­nt des six derniers mois ont changé la donne, selon son entraîneur. Un bémol subsiste toutefois dans la carte du ciel d’Harvey pour le relais masculin aux Jeux. Si ses coéquipier­s Kershaw et Ivan Babikov affichent une belle forme, l’opération au genou droit subie par Len Valjas, en juin, retarde les pronostics de succès.

« Jusqu’à nouvel ordre, les objectifs avec Lenny sont tournés seulement sur les Jeux. Les objectifs sont grands pour le relais, mais il ne faut pas oublier que ça prend quatre gars. Actuelleme­nt, on n’a pas quatre gars», rapporte Bouchard.

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