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LA VISITE D'ENBRIDGE
( Billet de blogue de Josée Legault du 26 novembre)
M. JACKWOOD
Arrêtez de rêver en couleurs. Du pétrole, on en a encore besoin pour longtemps. Aussi bien le prendre au Canada ( le Québec fait partie du Canada) au lieu de l’étranger.
R. BASTIEN
Dire que nous avons perdu nos raffineries de Montréal quand Ottawa a décidé de favoriser le développement des sables bitumineux, et maintenant que le pétrole albertain n’est plus compétitif sur les marchés américains, il lui faut d’autres débouchés, d’où les projets d’oléoduc vers la Colombie et vers l’Atlantique…
OLIVIER
Les sables bitumineux sont polluants: oui. Mais comparons- les à leurs alternatives saoudiennes et nord- africaines, qui financent des régimes politiques brutaux et qui comportent des risques d’approvisionnement par rapport à une très stable compagnie albertaine. En géopolitique, il faut peser le pour et le contre, et plusieurs opposants au pétrole albertain ne le font jamais.
SERGE DROUGINSKY
Le Québec n’a pas d’autre choix que de participer activement à tout cela. C’est d’ailleurs encore un argument de plus pour considérer le développement des produits pétroliers québécois qui ne se feraient pas faute d’investissements.
DENIS DROUIN
Tant qu’à prendre des décisions avec irresponsabilité, il serait beaucoup mieux pour le Québec de refuser tout passage de pétrole étranger sur son territoire, mais décider de développer au maximum l’exploitation de ses propres ressources pétrolières. Au moins, nous risquerions de mettre la main sur plus d’argent et c’est le Québec qui en profitera. Présentement, nous ne serons rien d’autre que le dindon de la farce.