Le Journal de Montreal

Inquiétude­s autour des drones de la « drogue »

- MICHAEL AUBRY Agence QMI

OTTAWA | Les gardiens au centre de détention de Gatineau veulent un resserreme­nt de la sécurité autour de l’établissem­ent après qu’un drone eut survolé les murs, dimanche, relâchant possibleme­nt de la drogue pour les détenus.

Des agents de la paix en services correction­nels ont observé l’engin volant au-dessus de l’établissem­ent, peu après 11h. Ils ont ensuite effectué une fouille des lieux à la recherche d’un paquet que l’appareil aurait peut-être laissé tomber.

« Ce genre d’événement se produit souvent dans les prisons partout au Québec», a indiqué Stéphane Lemaire, président du Syndicat des agents de la paix en services correction­nels du Québec.

«Habituelle­ment, les drones transporte­nt de petits paquets de drogues ou d’autres substances illicites. Le problème est que ces appareils peuvent être contrôlés à une distance de plus d’un kilomètre. Ici, la prison est entourée par la forêt», a expliqué M. Lemaire.

MANQUE D’OUTILS

Les gardiens de prison ont aussi cherché autour de l’immeuble pour tenter de trouver où le drone aurait atterri.

Stéphane Lemaire a dit que le syndicat fait pression depuis des années sur le gouverneme­nt pour que soit rehaussée la sécurité. Il a précisé que les agents n’ont pas les outils nécessaire­s, soit une arme, un filet ou un moyen de brouiller les signaux, pour maîtriser les drones. Ces appareils sont peu coûteux et sont devenus le meilleur moyen pour passer de la contreband­e.

«Notre clientèle ne cesse de trouver de nouveaux moyens pour recevoir des substances illicites entre nos murs » , a- t- il souligné.

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Des gardiens du centre de détention de Gatineau ont observé un engin volant au- dessus de l’établissem­ent, dimanche.

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