Buffalo vit d’espoir

BUFFALO | Quel club en déroute, les Sabres ! On comprend Ryan Miller de vouloir sacrer son camp au plus vite.

La troupe de Ted Nolan a bien tenté de revenir dans le match, mais finalement, une autre défaite s’ajoute à sa misérable saison.

On ne peut pas dire que les équipes sportives de Buffalo ont gâté leurs partisans ces dernières années.

Les Bills n’ont pas remporté un match en séries depuis 1995. Le club pourrait déménager à Los Angeles ou ailleurs. Les Sabres, eux, n’ont pas enlevé une série d’après saison depuis 2007.

Malgré tout, l’espoir revient. On parle d’un nouveau stade de 1,4 milliard $ au centre-ville pour les Bills et l’arrivée de Pat LaFontaine à la direction des Sabres a ravivé la flamme des partisans. Cela dit, LaFontaine s’est embarqué dans une méchante galère.

Quand le Canadien a terminé dernier au classement en 2011-2012, le noyau de l’équipe était toujours intact. Quelques ajustements ont suffi à relancer le club.

À Buffalo, après deux années de gestion médiocre, c’est une catastrophe.

On a donné des contrats blindés à Tyler Myers et Ville Leino, deux joueurs qui ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils étaient. On a dû se départir de Jason Pominville pour ne pas faire exploser le plafond salarial.

Thomas Vanek en avait assez et il est parti. Ryan Miller s’en ira bientôt.

NE PAS FAIRE D’ERREUR

«Tu ne peux pas faire d’erreur avec le plafond salarial, maintenant, c’est aussi simple que cela, expliquait Rick Dudley aux médias de Buffalo hier. Ils doivent mettre les bons éléments en place et faire les bons choix.»

Approché par les Sabres, Dudley a passé son tour. Il sait que la reconstruction sera très longue et il se plaît à Montréal.

LaFontaine a toute une côte à remonter. L’embauche du bon directeur général sera cruciale, comme elle le fut à Montréal avec Marc Bergevin.

Au rayon de l’espoir, les Sabres ont plein de choix au repêchage dans les prochaines années. Et ils ne devront pas rater leur coup. Car en ce qui concerne Mikhaïl Grigorenko...