Le Journal de Montreal

«je viens d’un coin de pays qui m’a toujours inspiré la poésie » - france d’amour

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« Même si j’ai été adoptée à deux mois, j’ai toujours considéré Arsène et Lucille comme mes véritables parents. Mon père et ma mère tiennent en mon coeur une place de choix. Ils m’ont toujours prodigué amour et attention et, avec mes frères Martin et Normand et ma soeur Chantal, nous avons vécu une enfance heureuse dans les splendeurs de Mont- Rolland et des Laurentide­s, un coin de pays poétique et inspirant. » Celle qui s’exprime ainsi est l’auteurecom­positrice- interprète bien connue France D’Amour, une artiste dans l’âme, pétillante, enjouée, douée d’un merveilleu­x sens de l’humour, d’une fort jolie voix et de doigts de fée à la guitare, comme en témoignent son 10e album en 20 ans, En Love Majeur, et son public de plus en plus nombreux et chaleureux.

MErCI À LA FÉE DEs ÉtOILEs

France d’Amour n’a vraiment jamais cru au père Noël, qu’elle trouvait trop de connivence avec les adultes. Elle croit cependant que c’est la Fée des étoiles qui, à l’aide d’un coup de baguette magique et de ses parents, lui a tracé la voie vers une carrière musicale aussi emballante et prolifique. « À l’instar de mes parents, j’ai toujours aimé la musique... mais, je me suis destinée d’abord à une carrière en arts plastiques. Mon principal cadeau de Noël, quand j’avais sept ou huit ans, fut une gigantesqu­e boîte de crayons de couleur Prismacolo­r. Je crois qu’il y en avait 132, y compris des crayons à mine d’or et d’argent. « Je pense aussi m’être amusée follement avec des poupées jusqu’à l’âge de 12 ans, un an avant que mes parents m’offrent ma première guitare à Noël » , rappelle celle qui excelle autant en style jazz qu’en pop- rock.

IGLOO Et PLEIN AIr

« Noël a toujours été féérique pour moi. Chaque fois, j’ai l’impression de retomber en enfance. C’est un véritable plaisir de renouer ainsi avec la tradition. Je me souviens que cousins et cousines venaient chez moi pour y faire la fête, y déballer leurs cadeaux et se régaler des plats savoureux que maman préparait avec amour et grand soin. « Dans mon patelin, l’hiver, il m’a semblé aussi que neige, montagnes et soleil étaient plus radieux que partout ailleurs. Nous avions grand plaisir à faire des igloos et des bonhommes de neige, à patiner sur le lac, sillonner les sentiers de ski de fond et dévaler les pentes des plus réputés centres de ski alpin de la région. C’était l’air pur à profusion et la santé. Pommettes rougies mais, bien emmitouflé­s, on pouvait jouer des heures et des heures sans ressentir la moindre froidure. »

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