Marois nie : pas de « deal » entre le PQ et la FTQ
DAVOS, Suisse | (Agence QMI) La première ministre Pauline Marois, qui est en mission économique à Davos en Suisse, a nié en bloc, hier, les allégations voulant qu’il y ait eu une entente secrète entre la FTQ et son mari.
Mardi, la commission Charbonneau a révélé une conversation téléphonique captée en 2009 dans laquelle Michel Arsenault, président sortant de la FTQ, et Jean Lavallée, exprésident de la FTQConstruction, envisageaient de rencontrer Mme Marois, alors chef de l’opposition, pour que le PQ ne soutienne pas la tenue de la CEIC.
Arsenault évoquait aussi un «deal avec Blanchet», faisant référence à Claude Blanchet, conjoint de Pauline Marois, qui était à ce moment le président du Fonds de solidarité de la FTQ.
La première ministre a rejeté du revers de la main ces allégations et a assuré qu'il n'y a pas eu de «deal» à sa connaissance.
«Bien, il n'y a pas eu de deal, puis il n'y a pas de deal, alors faudra leur poser la question à eux, a déclaré Mme Marois. Moi, je vous le dis, il n'y en a pas eu, il n'y en a pas.»
Selon elle, la meilleure preuve de l'absence d'entente de ce genre entre la FTQ et le PQ est le fait que son parti n'ait pas cessé de réclamer cette commission d'enquête.
«J'ai pris la décision que nous demanderions une commission d'enquête, peu importe ce qu'en pensait un ou l'autre groupe», a conclu la première ministre.
La commission Charbonneau a finalement été annoncée en 2011 par l’ancien premier ministre Jean Charest.