Le Journal de Montreal

Pour chasser les corneilles à Saint-jean-sur-richelieu

On songe au bac à prise européenne

- Karine GUILLET Agence QMI

La ville de Saint-Jeansur- Richelieu devrait décider au printemps si elle rend obligatoir­e l’utilisatio­n du bac avec prise européenne pour la cueillette des ordures.

Cette i nitiative s’inscrit dans la volonté de la Ville de lutter contre les corneilles qui s’avèrent être une véritable nuisance.

«Quand il n’y a plus de sacs au chemin, c’est un incitatif de moins pour les corneilles», note Sylvain Latour, porte-parole de la Ville.

Les couvercles amovibles ne sont pas non plus une solution pense-t-il. «Les corneilles se mettent à plusieurs et enlèvent les couvercles de poubelles.»

TRAVAIL SUPPLÉMENT­AIRE

Pour les éboueurs, des poubelles éventrées par les corneilles représente­nt également du travail supplément­aire.

«C’est sûr qu’il faut prendre la poubelle et ramasser les ordures. En hiver, les ordures gèlent des fois » , explique Christiane Marcoux, conseillèr­e municipale et présidente de Compo Haut-Richelieu.

La Ville publie depuis quelques années un communiqué recommanda­nt aux citoyens l’usage de poubelles avec couvercle au lieu de sacs d’ordures.

Cette année encore, en se promenant dans certaines rues de la ville, l ’ Écho de Saint-Jean a constaté un jour de collecte que beaucoup de citoyens font fi de ces recommanda­tions, alors que plusieurs poubelles ne sont pas munies de couvercle.

La Ville avait résolu de demander à la Compo Haut-Richelieu, en mars dernier, de se pencher sur la possibilit­é de rendre l es poubelles à prise européenne obligatoir­es.

« Nous avons demandé un rapport de Compo Haut- Richelieu. Nous attendons ce rapport pour que le conseil de ville puisse se positionne­r » , mentionne M. Latour. Il rapporte d’ailleurs que ce rapport devrait être présenté aux élus au printemps.

Mme Marcoux estime pour sa part que près de la moitié des citoyens du Haut- Richelieu sont déjà munis du bac vert.

«Quand nous avons rendu le bac de recyclage obligatoir­e, nous sommes allés en règlement d’emprunt et nous avons fait l a distributi­on, mais là, ça va être différent parce qu’au moins 50% des citoyens l’ont déjà», note-t-elle.

RENCONTRE AVEC MATREX

Mm Marcoux explique qu’elle devrait sous peu rencontrer Matrec, l’entreprise chargée du ramassage des ordures afin de trouver des sol utions pour l e secteur du centre- ville où l’étroitesse des rues peut poser problème.

La ville n’avait d’ailleurs pas pu implanter le bac de recyclage de 360 litres quand cette mesure avait été rendue obligatoir­e.

Newspapers in French

Newspapers from Canada